Depuis l’attribution en septembre 2017 des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, le compte à rebours est lancé pour créer un « nouveau modèle » pour cet événement, construire les équipements nécessaires aux compétitions et bâtir un héritage pour la région.
Peu après les célébrations de l’attribution des Jeux à Paris, les équipes se sont rapidement remises au travail pour transformer le dossier de candidature en un projet opérationnel. Le Comité d’organisation et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) ont donc vu le jour pour porter l’ambition fixée en termes de solidarité et de sobriété.
Une loi « olympique » a été ensuite adoptée par le Parlement afin de créer les procédures exceptionnelles, notamment concernant l’urbanisme, nécessaires au bon déroulement de l’événement. En octobre 2018, le concept optimisé a été validé par le Comité international olympique donnant le coup d’envoi de la création des infrastructures, avec un objectif limité de nouveaux sites, reposant notamment sur un certain nombre d’installations temporaires en des lieux emblématiques tels que le Champs de mars ou le Grand Palais.
62 « objets » à construire
La Solideo a tout de même en charge la réalisation de 62 « objets » pour lesquels elle pilote 29 maîtres d’ouvrage. Les plus emblématiques sont le Village olympique principalement situé à Saint-Ouen, le Cluster des médias au Bourget et à Dugny et le Centre aquatique olympique qui doit voir le jour à Saint-Denis à proximité du Stade de France. D’autres projets prévus par ailleurs seront également mobilisés pour Paris 2024, dont l’Arena 2 à Paris ou le Grand Paris express qui doit relier plusieurs sites.
Outre la Capitale et la Seine-Saint-Denis, l’ensemble de l’Ile-de-France sera concernée par les JOP. Des compétitions sont en effet prévues comme l’équitation à Versailles (Yvelines), le canoë, le kayak et l’aviron à Vaires-sur-Marnes (Seine-et-Marne) ou le cyclisme à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines). La voile à Marseille et le football dans toute la France élargiront encore le nombre de villes mobilisées.
Au-delà des Jeux, les organisateurs veulent que l’événement permettent de laisser un héritage aux habitants de la région tant en termes de formation, de pratique sportive ou de qualité de vie. Ainsi les Villages des athlètes et des médias connaîtront une seconde vie en devenant de nouveaux quartiers pour les grandsparisiens.