La ville de Paris a présenté les 26 sites de festivités ouverts cet été pour permettre au plus grand nombre de célébrer les Jeux. Le programme d’hospitalités, destiné aux entreprises, a été dévoilé le même jour par On location.
Hasard du calendrier, la mairie de Paris et l’entreprise chargée par Paris 2024 des « hospitalités » de l’événement ont dévoilé dans la matinée du 23 avril 2024 leurs programmes respectifs qui s’adressent à des publics différents mais partagent le même objectif : célébrer les Jeux. Dans la Capitale, 26 sites seront ouverts à tous pour vivre les compétitions et profiter d’animations sportives et culturelles. « Nous voulons que ce soit une grande fête populaire », a affirmé la maire de Paris Anne Hidalgo.
Ces espaces reposent sur quatre piliers, a fait valoir l’élue : l’ouverture, la gratuité, la proximité et l’alignement des exigences sociales et environnementales. Ainsi, une « Terrasse des Jeux » est prévue sur le parvis de l’Hôtel de ville avec des écrans géants pour retransmettre les compétitions et des terrains de sport. Autre dispositif phare : le Parc des champions qui sera installé au Trocadéro. « Ce site de célébration où défileront les médaillés pourra accueillir 13 500 personnes », a expliqué Martin Fourcade, président de la commission des athlètes de Paris 2024, qui a souligné l’importance du « contact humain » pour les sportifs à cette occasion.
Le comité d’organisation souhaite « mettre en effervescence les territoires » à partir de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille le 8 mai, a expliqué Delphine Moulin, la directrice des célébrations. Plus de 200 clubs Paris 2024 verront ainsi le jour en France pour « vivre les Jeux même sans billet », a-t-elle signalé.
« Faire dialoguer art et sport »
A Paris, l’Olympiade culturelle va se prolonger, alors que plus de 500 événements ont déjà été organisés depuis son lancement il y a près de 1 000 jours. « L’ambition : fédérer et faire dialoguer art et sport », a indiqué Carine Rolland, adjointe à la culture de la ville de Paris. 16 événements constitueront des grands marqueurs de la démarche dans les mois à venir, dont une « Nuit blanche » étendue dans sa durée, le spectacle « La Ville dansée » de Benjamin Millepied devant l’Hôtel de ville ou une version augmentée de « Stadium » de Mohamed El Khatib sur la place du Châtelet. Des festivités particulières sont également prévues les 24 et 25 août pour les 80 ans de la Libération de Paris.
Des expositions, Paris plages, l’Olympiade des arrondissements – qui verra s’affronter les habitants de 16 arrondissements (le 7e n’a pas souhaité participer) dans sept disciplines – ou le « grand plongeon » dans la Seine animeront la ville. Les Jeux seront également à vivre dans six sites « totémiques » – porteurs de valeurs, d’un esprit singulier et d’un engagement collectif -, à savoir l’Académie du climat, la Fabrique des solidarités, Quartier jeune (Paris Centre), la Cité audacieuse (6e arr.), la Pride house au Rosa bonheur sur Seine (7e arr.) et la Maison des canaux (19e arr.). « Ce n’est pas très compliqué de trouver son bonheur cet été à Paris », a affirmé Anne Hidalgo.
La société On location, chargée par le Comité international olympique et Paris 2024 de mettre en place le programme d’hospitalités des Jeux, a présenté son offre, qui vise à mettre en valeur les savoir-faire français. Destinées principalement aux entreprises pour leurs salariés ou leurs clients, ces prestations, déployées dans 43 sites de compétition et trois lieux parisiens (dont le premier étage de la Tour Eiffel), comprennent un ticket pour une épreuve et l’accès à un espace de restauration animé par des DJ, des musiciens et… des magiciens, spécialité nationale moins connue que la gastronomie. 46 chefs ont été sélectionnés pour assurer la partie restauration.
Un dispositif spécifique est prévu pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, avec une offre sur les ponts, sur des bateaux ou des pontons pour des prix allant de 2 000 à 10 000 euros. Les autres tarifs varient en fonction de l’épreuve et du niveau de prestation souhaité, de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros.