La métropole du Grand Paris organisait jeudi 21 décembre une visite du Centre aquatique olympique de la Plaine Saulnier en eau, pour un ultime test avant la remise des clefs à Paris 2024, prévue courant mars, en avance sur le calendrier initial.
Patrick Ollier ne cachait pas sa satisfaction, jeudi 21 décembre 2023, en visitant le centre aquatique olympique de la Plaine Saulnier à Saint-Denis dont le vaste bassin avait été mis en eau pour tester les dispositifs de filtration et l’étanchéité. En réalité, le président de la MGP n’a jamais digéré un rapport de l’Inspection générale de l’administration qui avait jugé opportun, il y a quelques années, de mettre en doute la capacité de maître d’ouvrage de la Métropole sur ce projet. « Nous donnerons les clés de ce magnifique équipement au président de Paris 2024 Tony Estanguet en mars prochain, en avance sur le calendrier initialement prévu », soulignait le maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Et sans dépassement budgétaire. « Les 4 millions d’augmentation du coût de l’équipement (NDR : en euros constants) faisant passer le montant du centre de 147 à 151 millions d’euros sont liés à des demandes supplémentaires de Paris 2024 », explique l’ancien ministre des Relations avec le Parlement.
Patrick Ollier a rendu hommage à la qualité de la conception architecturale du Centre aquatique olympique, dessiné par Atelier 2/3/4/ (Paris) et Verhoeven CS (Amsterdam), saluant également l’engagement des entreprises membres du groupement piloté par Bouygues bâtiment Ile-de-France. Le bassin comporte plusieurs innovations, dont des ponts flottants, mobiles, ainsi qu’une profondeur modulable grâce à un fond monté sur vérins.
Pour rappel, le centre aquatique, dont la métropole du Grand Paris est maître d’ouvrage, faisait partie des quelques équipements majeurs à construire en vue des Jeux de 2024. Il se situe au cœur d’une ZAC de 12 ha, également aménagée par la MGP, qui accueillera les installations et équipements temporaires de Paris 2024 nécessaires au déroulement des JOP, avant d’être transformée en un quartier mixte dûment paysagé.