Anne Hidalgo et Patrick Ollier ont présenté – et essayé – le nouveau Velib’ qui desservira 68 communes franciliennes l’an prochain.

Vert pomme ou bleu ? A partir du 1^er janvier prochain, les habitants de 68 communes de la métropole auront le choix de leur Velib’ : vert pour les vélos mécaniques, bleu pour ceux dotés d’une assistance électrique et qui représenteront au moins 30 % de la flotte. Le syndicat Autolib’ Velib’ métropole et l’entreprise Smovengo, qui assurera le service de vélos en libre-service à compter de 2018, ont présenté le 25 octobre 2017 les nouveaux Velib’ à la presse. Des Velib’ que se sont empressés d’enfourcher Anne Hidalgo, maire de Paris, et Patrick Ollier, président de la métropole du Grand Paris.

Anne Hidalgo et Patrick Ollier encadrent Catherine Baratti-Elbaz lors de la présentation du nouveau Vélib’. © JGP

Contrairement à son prédécesseur, le nouveau Velib’ ne sera plus, en effet, cantonné à, au plus, 1,5 km de Paris. Il sera métropolitain. 68 communes seront desservies, soit 38 de plus que précédemment. La métropole s’était engagée à financer à hauteur de 10 000 euros les stations de banlieue. 400 stations – sur les 1 400 que comptera le réseau – seront installées en dehors de la ville-capitale, contre 200 précédemment. « Nous allons prévoir un « édredon » financier pour absorber le surplus, autrement dit les stations supplémentaires », a promis Patrick Ollier. La métropole a également dépensé 4,7 millions d’euros pour que soit assurée la continuité des pistes cyclables entre les communes du Grand Paris.

Carte du Vélib Métropole. D.R

Une transition progressive

Côté service, le démontage des 1 200 stations existantes a commencé le 1^er octobre et s’achèvera le 31 mars. Quelque 600 stations nouvelles seront opérationnelles le 1^er janvier, pour le lancement du nouveau service. Les anciens Velib’, tout comme les bornes d’abonnement et les stations, seront récupérés par le groupe JCDecaux, l’actuel prestataire. Celui-ci s’est engagé à réutiliser ou à recycler l’ensemble du matériel.

Les vélos seront démontés et les pièces détachées réutilisées pour la maintenance d’autres marchés de VLS que contrôle le groupe dans le monde. Certaines bornes et bornettes seront proposées, après rénovation, à d’autres villes, les autres démontées pour que leurs pièces détachés servent aux réparations. Les matériaux non utilisés – aluminium, acier, fonte, plastiques – seront recyclés.

Les Vélib’ nouveaux seront verts et bleus. © Alain Longeaud – Mieux

Reste à déterminer les nouveaux tarifs : cela sera chose faite mi-novembre, lorsque le syndicat aura délibéré, a promis Catherine Baratti-Elbaz, sa présidente. « Le Velib’ restera un mode de déplacement assez peu cher », ont cependant tenu à rassurer les élus. Les abonnements actuels courront, quoiqu’il arrive, jusqu’à leur terme.