Safran inaugure un centre de recherche et technologie à Saclay

L’équipementier spécialisé dans l’aéronautique et la défense a ouvert le 27 janvier 2015 Safran Tech, son centre de recherche et technologie qui accueillera 300 chercheurs et ingénieurs d’ici à 2017.

Déjà en relation avec plusieurs institutions du campus de Saclay, dont l’université d’Orsay ou l’école Centrale, le nouveau centre de Safran a donc été installé à leur proximité, à Châteaufort (Yvelines). Il est dirigé par Stéphane Cueille depuis le 1er janvier 2015. « Le groupe fait aujourd’hui le choix d’intensifier et mutualiser ses efforts de recherche et technologie (R&T) sur les grandes ruptures technologiques que sont notamment l’électrification de l’avion, la recherche de nouvelles architectures de propulsion et le développement des technologies de l’information et des communications », indique l’entreprise qui a déjà investi 60 millions d’euros dans ce projet.

Safran Tech

© Thierry Mamberti / Safran

Safran Tech visera à favoriser l’innovation ouverte en associant en son sein universités, organismes publics, partenaires industriels et start-up innovantes qui travailleront en collaboration avec les équipes du centre dans des laboratoires communs ou sur des plateformes partagées, « constituant ainsi un ensemble scientifique de premier plan, créatif, connecté et ouvert sur le monde extérieur ». Le site doit également abriter un laboratoire commun avec le Commissariat à l’énergie atomique dédié à l’étude des capteurs et à leurs applications. Un laboratoire de robotique des véhicules regroupant PSA, Valeo et l’École des mines de Paris doit également s’y installer.

Les 300 chercheurs attendus sur ce site seront mobilisés sur trois grands domaines de recherche de Safran : les systèmes avancés aéronautiques, le numérique et les matériaux, procédés et capteurs. Les quatre bâtiments d’une surface de 45 000 m2 hébergeront les équipes de Safran Innovation et la direction centrale de la R&T du groupe. En 2013, Safran a consacré 12 % de son chiffre d’affaires à la R&D, soit 1,8 milliard d’euros, et environ un tiers concernait la recherche et technologie, affirme la société.

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