Innovation, infrastructures, gouvernance : selon une série de critères, la Capitale serait la 3e ville la mieux gérée au monde, selon un rapport du JLL city research center publié en octobre 2017.
L’agence mondiale de conseil en immobilier d’entreprise JLL city research center a classé Paris parmi les « big seven » des villes les mieux gérées au monde, selon une dizaine de critères.
La 3e place occupée par la Capitale française se justifie notamment, selon le rapport, par « la mise en œuvre d’un des programmes d’infrastructures les plus ambitieux au monde – Le Grand Paris – tandis que la nouvelle métropole du Grand Paris crée une meilleure cohérence ville-région dans la prise de décision ». Le rapport note également la récente attribution des Jeux olympiques en 2024, « nouvelle opportunité pour booster la réputation mondiale » de Paris.

Paris, classée 3e ville la mieux gérée du monde dans un rapport du JLL city research center.
La Capitale est parmi les premières villes mondiales dans le top des villes qui accueillent le plus de talents où elle occupe la 3e place, tandis qu’elle est deuxième dans le classement des villes les plus performantes en matière d’infrastructures. Un critère « clé » pour JLL dans la mesure où « l’investissement dans de nouvelles infrastructures crée de nouveaux espaces et opportunités pour les acteurs de l’immobilier, et transforme l’attractivité des sites qui les accueillent ».
« Etre à l’épreuve du futur »
A la 7e place en matière de connaissance et d’innovation, Paris fait partie, avec Pékin, des villes qui « améliorent le potentiel commercial de la recherche fondamentale et le secteur de la recherche et du développement dans les entreprises ».
La principale recommandation de ce rapport vis-à-vis de Paris se caractérise par « un impératif d’être à l’épreuve du futur ». « Les villes leader doivent être à l’épreuve du futur en matière d’infrastructures et d’économie », précise le rapport qui assimile le cas parisien à celui de la ville de Sydney en Australie, « traversées par des processus importants de réforme ». Elles doivent aussi « s’assurer que leurs réformes soient en accord avec leurs objectifs. Ou leur capacité à offrir des opportunités sur plusieurs cycles sera incertaine. »