L’ouvrage « Paris Silence » récompensé par le prix Haussmann 2021

Le livre de Stéphane Gizard donne à voir le Paris confiné du printemps 2020. Le jury a aussi couronné deux autres ouvrages sur la Capitale.

« Une ville représente un projet audacieux, une vision de la société. C’est plus qu’un simple espace figé, et c’est pour cela que sa représentation artistique importe tant ». C’est ainsi qu’a débuté le discours d’Éric Berger, président du Ceser Ile-de-France et du jury du prix Haussmann 2021, organisé par la Fnaim du Grand Paris. Remis le 18 novembre 2021, il met à l’honneur un ouvrage consacré à l’histoire, à l’habitat ou à l’urbanisme en Ile-de-France.

Les parents de Stéphane Gizard (deuxième et troisième en partant de la gauche) ont reçu le prix de leur fils des mains du président du jury Éric Berger (qui tient le micro). © Jgp

Cette année, le prix Haussmann a salué non pas un, mais quatre ouvrages : le prix officiel du jury, ainsi que trois accessits. « Paris et ses environs restent une source inépuisable d’inspiration artistique, en atteste la floraison d’œuvres qui concourraient cette année. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas nous en tenir à un seul prix », a expliqué Éric Berger. En premier lieu, c’est le livre de photographies « Paris Silence » de Stéphane Gizard qui a été récompensé. Il donne à voir le Paris désert du premier confinement du printemps 2020, conséquence directe de la crise sanitaire du Covid-19.

« Trace d’une période unique »

« Cet ouvrage dévoile la Capitale sous un nouveau jour, sans cette effervescence habituelle. Il fera date en tant que trace d’une période unique dans l’histoire parisienne », a souligné Éric Berger. La symbolique est grande quand on sait que l’édition précédente du prix Haussmann a été annulée à cause de cette même crise sanitaire. Et le président du jury de rappeler qu’il est « essentiel qu’un tel événement nous fasse réfléchir sur ce qui fait le Grand Paris, pour travailler à son rayonnement dans les prochaines années ».

Le livre sur les sous-sols de la Capitale « Paris sous Paris » du photographe Gilles Thomas, a reçu un accessit, de même que l’ouvrage « Paris, empreintes secrètes » de Michel Huard, qui revient sur les multiples passés de la ville lumière, ainsi que « Le Paris des écrivains américains », de Ralph Schor. La présélection s’élevait à 15 livres, et avait été effectuée par la Fnaim du Grand Paris, représentée au sein du jury par son président Michel Platero. « Il y a eu au sein du jury énormément de débats, aucun livre n’est sorti par évidence », a-t-il indiqué.

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