Alors que la première pierre du nouveau siège d’Aéroport de Paris (ADP) avait été posée en juillet 2015, François Hollande est venu inaugurer le nouveau bâtiment lundi 20 mars 2017. L’occasion pour lui de rappeler le soutien de l’Etat quant au projet du CDG express.
« Cette installation au cœur de Roissy Charles-de-Gaulle, nous sommes convaincus que c’est la meilleure façon pour nous de réussir. » Augustin de Romanet, PDG d’ADP, accueillait lundi 20 mars 2017, dans le nouveau siège de l’entreprise (Tremblay-en-France), François Hollande, accompagné par le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Alain Vidalies.
Après 60 années passées non loin de la place Denfert-Rochereau à Paris, le déménagement à été motivé « par le besoin de répondre aux besoins des usagers et à leurs préoccupations », précise le groupe ADP.
Aussi, Augustin de Romanet a précisé que l’emplacement choisi était directement en lien avec le projet du CDG express, qui devrait voir le jour dès 2024. « Une date qui n’a pas été choisie par hasard », a alors indiqué François Hollande, qui a qualifié ce choix d’emplacement comme stratégique et ambitieux. « Grâce au CDG express, l’aéroport ne sera qu’à 20 min de distance de gare de l’Est avec des trains toutes les 15 min de 5h du matin à minuit », a continué le président de la République avant de préciser que cette liaison était désormais bien réelle après l’adoption de la loi par le Parlement, mais aussi les avis favorables délivrés par le Stif ou encore la Commission européenne. Les travaux devraient débuter cette année pour un budget total évalué aujourd’hui à 1,4 milliard d’euros, financés en partie par ADP et SNCF réseau.
Un projet de liaison directe qui est un « élément essentiel pour assurer la qualité de la candidature de Paris pour les JO 2024 mais aussi pour l’Exposition universelle de 2025 », a conclu le président.
Le même jour a été annoncé un accord entre le Groupe ADP, SNCF réseau et la Caisse des dépôts sur le modèle économique et financier du futur gestionnaire d’infrastructure du CDG express. Ce montage définit les paramètres clés de l’équilibre économique du futur contrat de concession qui liera le gestionnaire d’infrastructure à l’État ainsi que ceux du plan de financement du projet. « Cette étape déterminante permet de poser les bases de la création du gestionnaire d’infrastructure d’ici à fin juillet et de finaliser le contrat de concession qui liera ce gestionnaire à l’État », indique les trois porteurs du projet.