Nuit blanche – C. Rolland (Paris) : « La culture est un trait d’union »

A la veille de l’événement, l’adjointe à la maire de Paris chargée de la culture présentait à la presse le programme de l’édition 2020 de la Nuit blanche à Paris. L’occasion de souligner l’engagement de la Métropole.

« L’engagement de la Métropole en faveur de la Nuit blanche est très significatif », se félicitait Carine Rolland, adjointe à la culture de la ville de Paris, en présentant, vendredi 2 octobre, quelques-unes des installations de l’édition 2020 de la manifestation, adaptée cette année pour cause de Covid-19. La métropole soutient une série de manifestations au quatre coins de son territoire (voir le programme).

Carine Rolland, adjointe à la culture de la ville de Paris. © Jgp

Entamée au musée Galliera, qui présente cette année « Promenade », une installation sonore, enregistrement de bruits de pluie et d’orage dans la forêt tropicale, signée Dominique Gonzales-Foerster, la visite s’est poursuivie par la présentation de « Endote Limb » de Ian Klaer, une forme organique et transparente, qui prend place sur le bassin située entre le Musée d’art moderne de Paris et le Palais de Tokyo, puis « Constellation », de l’artiste américaine Shella Hicks, qui rend hommage au vélo, en décorant la façade du palais de Tokyo de roues de bicyclettes. « Se laisser pousser les animaux », de Françoise Pétrovitch, dans la jardin intérieur du Petit palais figure également au programme.

« Commune présence »

Shella Hicks, devant son installation, « Constellation », avec Fabrice Hergott, directeur du musée d’Art moderne de Paris et Carine Rolland. © Jgp

« Endote Limb» de Ian Klaer. © Jgp

Ian Klaer décrit son œuvre. © Jgp

Fabrice Hergott. © Jgp

« Se laisser pousser les animaux », de Françoise Pétrovitch. © Jgp

« Spider », de Louise Bourgeois. © Jgp

« Temple of love » de Gaëlle Choisne. © Jgp

En compagnie de Jeanne Brun, directrice du musée Zadkine, de Fabrice Hergott, directeur du musée d’Art moderne de Paris, ainsi que de Christophe Leribault, directeur du Petit palais, et d’Amélie Simier, directrice du musée Bourdelle, qui ont orchestré la programmation parisienne de la Nuit blanche, baptisée « Commune présence », titre emprunté au poète René Char, Carine Rolland a également présenté « Spider » de Louise Bourgeois, exposée au Musée d’art moderne ou « Temple of love » de Gaëlle Choisne, mêlant installation, sculptures, son, danse et végétaux.

Des olympiades métropolitaines

« La culture doit être un trait d’union, rappelle Carine Rolland. Nous nous attelons à la préparation des Olympiades culturelles, qui figurent à l’ordre du jour du prochain Conseil de Paris, indique l’adjointe à la maire de Paris chargée de la culture. Avant les JOP, les Olympiades vont réunir, dans toutes les disciplines sportives et artistiques, l’art et la culture, avec toutes les communes, en dépassant naturellement les frontières du périphérique. Il s’agit d’une longue période qui précède les Jeux en mariant le sport et la culture. Cela permet de travailler dans les territoires, pour les habitants ». Ces Olympiades devaient démarrer cette année, et vont être repoussées d’un an, du fait du report des Jeux olympiques de Tokyo.

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