Quelque 300 personnalités étaient réunies, mardi 27 septembre 2016, à l’hôtel de Noirmoutier, résidence du préfet, pour fêter les cinq ans du Club de la communication du Grand Paris.
Les communicants savent manier les symboles. La présence côte à côte mardi 27 septembre 2016, sous les lambris dorés de l’hôtel de Noirmoutier, résidence du préfet de région, de Maurice Leroy, de Jean-Paul Huchon, de Jean-François Carenco et de Patrick Ollier, réunis pour fêter les cinq ans du Club de la communication du Grand Paris en est un joli. Thomas Hantz, président du club, n’a pas manqué de rappeler que son association « était née dans la dynamique de l’esprit de convergence impulsé par l’accord Etat-Région du 26 janvier 2011 ».

Maurice Leroy, Jean-Paul Huchon, Jean-François Carenco et Patrick Ollier, réunis lors du 5° anniversaire du club de la communication du Grand Paris. © Jgp
Ce jour-là, en effet, fut signé le protocole entre l’Etat et la Région relatif aux transports publics. Un accord intervenu entre Maurice Leroy alors ministre de la Ville en charge du Grand Paris et Jean-Paul Huchon, président de l’Ile-de-France, qui décidait la fusion des projets de métro du Grand Paris et celui d’Arc express, mené par la Région.

« Le club est né dans la dynamique de l’esprit de convergence impulsé par l’accord Etat Région du 26 janvier 2011 », a souligné son président, Thomas Hantz. © Jgp
« Il y a, dans l’histoire de notre puissant territoire, un avant et un après Grand Paris », a déclaré Thomas Hantz entouré des membres du bureau de l’association (1) et en présence de quelque 300 personnalités représentant notamment la fine fleur de l’aménagement et de l’urbanisme (grand) parisien. « Le Grand Paris nous a collectivement fait entrer dans la modernité », a-t-il ajouté.
« De nouvelles manières de travailler ensemble »
« Depuis cinq ans, ce projet a mis en mouvement toutes les forces vives qui le composent autour d’objectifs partagés. Avec le Grand Paris, ce sont de nouvelles manières de travailler ensemble qui sont nées, de nouveaux modes de faire, d’une institution à l’autre, d’une entreprise à l’autre, entre le public et le privé aussi », a poursuivi le responsable des relations avec la presse et les entreprises de la Société du Grand Paris.

Bernard Sananes, (Institut Elabe), a présenté les résultats d’un sondage montrant que 9 franciliens sur 10 ont entendu parler du projet. © Jgp
Bernard Sananes (Institut Elabe) a présenté à cette occasion les résultats d’un sondage exclusif commandé par le club et montrant que neuf Franciliens sur dix ont entendu parler du projet. Concernant le choix des objectifs assignés au Grand Paris par cette enquête d’opinion (2), l’amélioration de la qualité de vie emporte les suffrages (59 %) avec la qualité et les temps de transport (79 et 69 %), ainsi que la création de logements (57 %), le dynamisme économique et social étant aussi largement cité (69 %). « Les projets du Grand Paris ensoleillent nos agendas », a résumé le préfet Carenco, pour qui cette aventure collective « doit être à la fois créatrice de valeur économique, de lien social et d’émotion culturelle ».
1 : Fanny-Auverny-Bennetot (préfecture), Patricia Blanchard-Bouvelot (Vae Solis), Dominique Boré (Epaps), Valérie Cathelie (La Poste), Olivier Frard (Sogeprom), Thierry Courrault (JCDecaux) et Remi Cambau (Cadre de ville).
2 : Enquête réalisée fin août 2016 par internet sur un échantillon représentatif de 722 personnes habitant l’Ile-de-France extrait d’un échantillon de 3 999 personnes représentatif de la population française âgée de 18 et plus.