Yoopies, premier réseau social de babysitters, diversifie son offre

Yoopies, premier réseau social de parents et de baby-sitters, va créer plusieurs nouveaux sites afin d’élargir son offre à d’autres prestations.

Fort du succès de Yoopies, le premier réseau social de babysitting, Benjamin Suchar son fondateur, s’apprête à élargir son offre : garde d’animaux, ménage, aide aux séniors, aux devoirs… Tels sont les services que l’on pourra choisir, dès cette semaine, sur ses différents sites. Le principe de Yoopies est simple : offrir aux parents désireux de ne pas se tromper sur la personne à laquelle ils confieront ce qu’ils ont de plus cher le bénéfice de tout ce qu’apporte le bouche-à-oreille 2.0 : chaque baby-sitter de Yoopies est noté par ceux qui y ont eu recours, grâce à un système de tétines, qui est à la garde d’enfants ce que les étoiles sont au guide Michelin.

Benjamin Suchar, fondateur de Yoopies ©JP

Benjamin Suchar, fondateur de Yoopies © JP

Chaque baby-sitter peut en outre être sélectionné par le biais d’une série de critères qui permet de décrocher la perle rare. Et, grâce à Facebook, chacun peut interroger son propre réseau pour voir si d’aventure, n’y figure pas quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a déjà utilisé les services de tel ou tel officiant. Yoopies, également présent en Italie, en Espagne, en Belgique est gratuit pour les babysitters, et coûte la modique somme de 5,90 euros par mois pour les parents.

La société, créée en 2012 et abritée par la Pépinière 27, rue du Chemin vert à Paris, affiche une croissance de 300 % par an. Serial entrepreneur, Benjamin Suchar a créé également l’appli CheckMyMetro, connue pour permettra aux usagers de la RATP de signaler, via ce réseau social underground, la présence de contrôleurs, mais aussi toutes les informations qu’ils souhaitent partager pendant leur transport.

Benjamin Suchar est également le porte-parole du mouvement des moineaux, né dans le giron des pigeons, mais au combat nettement distinct. « Les pigeons se sont focalisés sur la question de l’imposition des plus-values de cession. Il manquait à nos yeux une vision et une défense des difficultés que rencontrent aujourd’hui les jeunes entrepreneurs », souligne-t-il. Au premier rang desquels figurent les étudiants entrepreneurs. Si Benjamin Suchar salue le création récente d’un statut qui leur est dédié, il pointe ses insuffisances : ainsi, par exemple, les étudiants entrepreneurs doivent toujours cotiser à la fois auprès de leur mutuelle étudiante et dans le cadre du régime social des indépendants… « Rien n’est prévu non plus pour les étudiants étrangers qui souhaitent créer une entreprise en France », souligne-t-il. Autant de raisons qui expliquent pourquoi on ne compte que 3 % d’étudiants créateurs d’entreprises dans l’Hexagone, contre 11 % aux Etats-Unis.

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