« Une nouvelle ère » dans la production de données grâce au spatial

L’Institut Paris Region et le Cnes (Centre national d’études spatiales) ont signé lundi 19 juin à l’occasion du Salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget une convention de coopération en matière de données.

Le directeur général de l’Institut Paris region, Nicolas Bauquet, était au Bourget lundi 19 juin 2023 pour parapher une convention de coopération avec le Cnes. Un document qui prend la forme d’un programme pluriannuel qui doit permettre « de conjuguer la plus-value technique, sociétale et économique des solutions spatiales aux réflexions de l’agence d’urbanisme sur les questions environnementales, de géomatique [traitement informatique des données géographiques, ndlr] et de représentation de la donnée ».

De g. à dr. : François Alter, conseiller du président du Cnes, Nicolas Bauquet et Alexandra Dublanche, vice-présidente du conseil régional chargée notamment de l’Innovation. © Institut Paris Region

L’enjeu, au final, consiste à intégrer les données « spatiales » fournies par le Cnes dans les travaux de l’Institut dans les secteurs de l’économie comme des politiques publiques. L’utilisation de ces données permettant d’apporter des réponses plus précises « aux problématiques de plus en plus complexes auxquelles sont confrontés les décideurs », justifie Nicolas Bauquet, qui évoque « une nouvelle ère » dans la production de données franciliennes.

De nouvelles applications en test prochainement en Ile-de-France

Dans le détail, les partenaires ont ciblé trois axes de collaboration. Le premier d’entre eux concerne le ZAN (zéro artificialisation nette) et le ZEN (zéro émissions nettes) avec pour horizon l’ambition de neutralité carbone en 2050. Grâce aux données spatiales, l’Institut Paris Region va pouvoir combiner cartographie d’occupation des sols et données satellitaires optiques de très haute définition pour affiner son propre traitement des données. Les deux partenaires envisagent à ce titre de tester prochainement des applications en Ile-de-France.

Le second volet concerne la transition écologique et le changement climatique. Dans sa mission d’accompagnement des territoires, l’agence d’urbanisme va ainsi pouvoir optimiser son « socle de données » grâce aux outils du Cnes tels que l’Observatoire spatial pour le climat, qui permettront d’engager des travaux sur les problématiques de gestion de l’eau, par exemple. Enfin, plus globalement, ils entendent travailler ensemble « pour développer tout le potentiel des données spatiales » au service de la géomatique.

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