Grand Paris : la répartition des postes avance

Si la liste des candidats à la présidence n’est pas encore officialisée, celle des vice-présidents de la MGP se dessine rapidement ! La plupart des présidents de territoires sont également connus.

Les tractations en vue de l’élection à la présidence de la métropole du Grand Paris n’ont que modérément faibli pendant la trêve des confiseurs. Ainsi, on devrait en savoir plus sur la candidature LR dès le 6 janvier prochain. Après le retrait de NKM, s’il paraît acquis que Patrick Ollier (député-maire LR de Rueil-Malmaison) briguera le poste, un seul candidat LR devrait représenter l’Est de la métropole. Gilles Carrez (député-maire du Perreux-sur-Marne), et Jacques JP Martin (Nogent-sur-Marne) ont donc décidé de s’entendre pour que l’un d’entre eux se désiste au profit de l’autre avant cette date.

L’objectif est toujours d’arriver, le 22 janvier, jour de l’élection, avec un seul candidat LR. Mais les candidats de l’Est sont décidés à se battre jusqu’au bout, d’autant qu’ils estimeraient que le nouvel exécutif régional fait la part trop belle aux départements occidentaux de l’Ile-de-France et oublie quelque peu le 93 et le 94… Seule Marie-Carole Ciuntu, vice-présidente en charge de l’administration générale, représente par exemple le Val-de-Marne au sein du nouvel exécutif régional.

Du côté des centristes, la candidature de Philippe Laurent (Sceaux) bien qu’UDI, est prise très au sérieux et fait l’objet de soutiens de tous bords. Mais André Santini pourrait également se déclarer prochainement candidat, à moins qu’il suive, comme on le dit, une stratégie à plusieurs coups, qui consisterait à se déclarer candidat à la métropole du Grand Paris dans le seul objectif de négocier, in fine, son retrait contre la présidence du T3, alias GPSO, qu’il souhaiterait prendre au républicain Pierre-Christophe Baguet, son actuel président. Enfin, Valérie Pécresse entendrait peser de tout son poids dans le choix du futur président de la métropole.

Les vice-présidences connues

Sur les 20 vice-présidences de la métropole, huit reviendraient aux Républicains, quatre à l’UDI, quatre au PS, trois au Front de gauche et une à un divers gauche. Si le choix d’un bureau pluriel et représentatif des rapports de force au sein de la métropole est bien respecté par le président. Et si les équations complexes, au sein desquelles doivent se combiner représentations politiques et territoriales, parviennent à s’équilibrer…

Ces précautions prises, la liste des quatre vice-présidences qui reviendraient aux socialistes serait établi : il s’agirait d’Anne Hidalgo (Paris), d’Olivier Klein (Clichy-Montfermeil), de Daniel Guiraud (Les Lilas) et de Jean-Yves le Bouillonnec (Cachan). Du côté du FDG, on évoque les noms de Patrick Jarry, maire de Nanterre, président de l’Epadesa et surtout de Paris métropole, de Patrick Braouezec, président de Plaine-commune, et de Michel Leprêtre (Ivry).

Territoires : les présidents pressentis

Au sein du T2 (Sud Hauts-de-Seine), ce serait Jean-Didier Berger, maire (LR) de Clamart, qui ferait l’objet d’un accord, le maire de Châtenay-Malabry, Georges Siffredi, un temps pressenti, ayant renoncé à ce poste. Si le T3 conserve le périmètre et le nom de Grand Paris Seine-Ouest (GPSO), qui existe déjà, son président pourrait donc changer, au profit d’André Santini.

carte territoires bonne version

C’est Jacques Kossowski, maire (LR) de Courbevoie, qui devrait présider le territoire de La Défense (T4). Le T5, qui va d’Argenteuil à Clichy en passant par Gennevilliers reviendra à la maire LR de Colombes Nicole Goueta. Puis la présidence tournera annuellement entre les maires des communes membres. Il est à noter que les élus de ce territoire ont déjà annoncé avoir décidé de n’attribuer des indemnités qu’à leur président.

On imagine mal que Patrick Braouezec, pilier et pionnier de la métropole soit remplacé à la tête de Plaine-Commune qui conserve également son périmètre puisque rassemblant déjà les 300 000 habitants exigés par la loi NOTRe. C’est Bruno Beschizza, nouveau maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois qui devrait, selon nos informations, présider le T7, territoire des aéroports, qui va de Tremblay à Drancy. Gérard Cosme (PS), maire du Pré Saint-Gervais devrait être le seul candidat à sa succession à la tête d’Est ensemble, (T8) qui ne change pas de périmètre.

Le T9, Grand Paris-Est, autour de Clichy-Montfermeil devrait revenir à Michel Teulet, maire LR de Gagny. Jacques JP Martin a été désigné par les Républicains pour prendre la tête du T10 (Actep). Mais le maire de Nogent a des ambitions pour présider l’échelon supérieur…

Enfin, les tractations vont bon train dans le T11, (Plaine-Centrale Haut-Val de Marne), où Laurent Cathala, maire (PS) de Créteil, doit convaincre un ou deux maires DVD de voter pour lui s’il veut obtenir la majorité. Enfin, Michel Leprêtre, président (PC) de la communauté d’agglomération Seine Amont, devrait présider le plus grand territoire du Grand Paris après Paris, c’est-à-dire le T12 (Val-de-Bièvre, Seine-Amont-Grand Orly).

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