Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A connait, en septembre 2016, un recul notable de 1,7 % en Ile-de-France, soit 11 800 personnes, une baisse inédite depuis la crise de 2008.

« Ce résultat confirme les chiffres publiés en octobre par l’Insee selon qui le taux de chômage en Ile-de-France s’établit à 8,5 %, soit 0,2 point de moins qu’au premier trimestre, et 0,5 point sur les 12 derniers mois », souligne la préfecture. La baisse du nombre de demandeurs d’emplois est d’autant plus encourageante que l’Ile-de-France, région démographiquement dynamique, attire les actifs à la recherche d’opportunités professionnelles, notamment des jeunes qui font leur entrée dans la vie active, font également valoir les services de l’Etat.

Ce sont les jeunes qui bénéficient le plus de cette amélioration du marché de l’emploi : le nombre de demandeurs d’emplois de moins de 25 ans diminue sur le dernier mois de plus de 3 % (1,8 % sur un an). © pole emploi

La création d’emplois se confirme donc, tirée par le secteur tertiaire. Ainsi, l’Insee a constaté une hausse de l’emploi salarié marchand de 0,2 point entre les 1er et 2e trimestres 2016, qui vient conforter une tendance qui se dessine depuis un an.

Les jeunes premiers bénéficiaires

Ce sont les jeunes qui bénéficient le plus de cette amélioration du marché de l’emploi : le nombre de demandeurs d’emplois de moins de 25 ans diminue sur le dernier mois de plus de 3 % (1,8 % sur un an). « Je me réjouis pour ces jeunes et ces demandeurs d’emploi qui ont pu trouver un emploi », déclare Jean-François Carenco, préfet de région d’Ile-de-France, préfet de Paris. « C’est le résultat du dynamisme économique des PME franciliennes qui, avec le « plan tout pour l’emploi », ont bénéficié de mesures d’aides à l’embauche et de soutien à l’activité sans précédent. C’est aussi, estime la préfecture, le résultat du plan exceptionnel de formation des demandeurs d’emploi. Depuis son lancement, près de 74 000 Franciliens ont déjà bénéficié d’un stage de remise à niveau ou de qualification professionnelle. Pour autant nos efforts doivent se poursuivre notamment pour accélérer le retour à l’emploi des personnes de plus de 50 ans. »