Benjamin Griveaux annonce ses têtes de liste dans 8 arrondissements

C’est au théâtre du Gymnase, lors d’un « Grand quartier libre », que Benjamin Griveaux a dévoilé, lundi 25 novembre 2019, ses têtes de listes dans huit arrondissements. Le candidat investi par LREM pour Paris a fustigé par ailleurs la politique d’Anne Hidalgo en matière de logement.

Comme prévu, c’est Pacôme Rupin, directeur de campagne de Benjamin Griveaux, qui sera candidat à Paris Centre, regroupement des quatre arrondissements centraux de la Capitale (1°, 2°, 3° et 4°). Benjamin Griveaux a également choisi comme candidat des maires sortantes l’ayant rejoint : Florence Berthout (ex-LR) dans le 5°, Delphine Bürkli (ex-LR) dans le 9e et Frédérique Calandra (ex-PS) dans le 20e, seront ainsi candidates à leur réélection.

Benjamin Griveaux, sur le scène du théâtre du Gymnase, lundi 25 novembre 2019. © Jgp

Philippine Hubin, 30 ans, en charge de la famille, des séniors et du handicap de la maire du 7e Rachida Dati, sera candidate dans cet arrondissement. Sophie Segond, présente sur la liste Renaissance lors des dernières élections européennes est investie dans le 8° et Karim Amellal, écrivain, enseignant et entrepreneur franco-algérien né en 1978 à Paris dans le 10°. Dans le 11e, c’est Guillaume Poitoux, agent immobilier, qui se présentera sous la bannière Griveaux.

Anne Hidalgo devrait rendre publique sa candidature en janvier tandis que la désignation par Cédric Villani de ses 17 têtes de liste serait imminente.

Benjamin Griveaux a fait ces annonces lors d’un meeting au théâtre du Gymnase, qui faisait salle comble pour l’occasion, en présence des présidents de ses nombreux conseils thématiques, dont le dernier nommé, l’universitaire et chef d’entreprise Julien Damon, en charge du logement. Lors de ce « Grand quartier libre », l’ancien porte-parole du gouvernement a repris la forme de l’exercice qu’il affectionne au cours de rencontres avec les Parisiens dans des cafés, et consistant à un jeu de questions-réponses avec la salle.

« L’échec total » de la politique du logement

Le candidat investi par LREM pour Paris a ouvert la soirée par un hommage solennel au combat de Marlène Schiappa contre les violences faites aux femmes. Benjamin Griveaux a égrainé ensuite ses punchlines, affirmant comme principal objectif celui de permettre aux classes moyennes de demeurer dans Paris. Le renforcement des pouvoirs des maires d’arrondissement, au nom de la proximité, est avancé comme une de ses mesures phares par le candidat, notamment en matière de propreté et de gestion des espaces verts. « Ce n’est pas en réduisant de 11 % le budget dédié à la propreté que l’on risque d’obtenir une ville plus propre après qu’avant », a-t-il martelé.

Le découpage de la ville en 240 quartiers, correspondant à l’aire de vie des habitants, initié par Mounir Mahjoubi et repris par Benjamin Griveaux comme périmètre de mise en œuvre de ses propositions a été présenté par le candidat comme une des innovations majeures de sa campagne.

Pour lui, « si tout n’est pas à jeter, le logement constitue un échec total de l’actuelle mandature ». Benjamin Griveaux a fustigé en l’occurrence une politique conduite par Ian Brossat, « fidèle à sa doxa communiste », « qui consiste à ne construire que des logements sociaux, en s’obstinant à refuser tous programmes de logements intermédiaires ». « On nous dit avoir construit 7 000 logements sociaux, c’est totalement faux, a-t-il indiqué, on a conventionné des logements existants pour la moitié, et dilapidé de l’argent public en bâtissant à prix d’or des logements sociaux dans les beaux quartiers », a-t-il ajouté.

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