Appels unanimes à la dignité du débat après le retrait de B. Griveaux

Les déclarations des concurrents de Benjamin Griveaux, après l’annonce de son retrait de sa candidature à la mairie de Paris, sont unanimes, ce vendredi matin 14 février 2020, pour appeler à la dignité du débat et au respect de la vie privée.

« Benjamin Griveaux, candidat de La République en marche pour l’élection municipale parisienne, a retiré sa candidature. J’en prends acte. J’appelle au respect de la vie privée et au respect des personnes », a déclaré la maire sortante Anne Hidalgo vendredi 14 février 2020, à la suite de l’annonce par le candidat LREM de son retrait de la campagne. « Les Parisiens méritent une campagne apaisée et digne, à la hauteur des enjeux majeurs pour l’avenir de Paris », a estimé également la tête de liste LR à Paris Rachida Dati.

« J’adresse à Benjamin Griveaux, ainsi qu’à sa famille, mon soutien plein et entier dans cette épreuve. Je prends acte de sa décision difficile, a déclaré Cédric Villani sur Twitter. L’attaque indigne qu’il subit est une menace grave pour notre démocratie. »

« Le respect de la vie privée est un droit fondamental. Aucun engagement public, politique, ne doit le remettre en cause », a déclaré David Belliard, tête de liste EELV. Au nom des écologistes, j’en appelle au respect de chacun pour un débat démocratique serein. Les parisiens méritent mieux », poursuit le candidat.

Pour Pierre-Yves Bournazel, tête de liste LREM dans le 18°, « l’attaque indigne à l’encontre de Benjamin Griveaux doit nous interpeller collectivement avec gravité sur le climat dans notre société. Je lui ai confié toute ma solidarité et mon soutien ainsi qu’à ses proches. »

« La démocratie en danger »

« Je prends acte de la décision de Benjamin Griveaux. La politique mérite bien mieux que ces instrumentalisations de la vie privée dès lors qu’il s’agit d’adultes consentants. La boue, ça suffit. », a déclaré sur Twitter Danielle Simonnet, tête de liste LFI à Paris. « Insoumis, ne participez d’aucune façon au règlement de compte dont Benjamin Griveaux fait l’objet, ajoute Jean-Luc Mélenchon. La publication d’images intimes pour détruire un adversaire est odieuse. Refusons le naufrage voyeuriste de la vie publique du pays. Non, tous les coups ne sont pas permis. »

« Face à un tel régime médiatique et les réseaux sociaux, nous sommes débordés par la violence, rhétorique et physique, c’est clairement un danger pour la démocratie », a estimé le politologue Dominique Reynié sur RTL.

Sur le même sujet

Top