Anne Hidalgo à Tokyo : « L’essence de Paris est d’être une ville ouverte »

En déplacement à Tokyo, en compagnie de Valérie Pécresse, Anne Hidalgo est allée le 29 février 2016 à la rencontre des professionnels japonais du tourisme pour promouvoir les atouts de la « destination Paris » et lever auprès d’eux les incompréhensions posées par « l’état d’urgence », « un dispositif qui est souvent mal compris à l’étranger », souligne son entourage.

Anne Hidalgo est au Japon du 29 février au 2 mars, pour renforcer les liens entre Paris et les villes nippones. « Elle souhaite promouvoir à cette occasion la « destination Paris » auprès des professionnels du tourisme, qui ont manifesté leur inquiétude après les attentats de 2015″, souligne la ville de Paris. « La relance du tourisme est un sujet d’intérêt général qui nécessite de dépasser les clivages partisans », ont affirmé Anne Hidalgo et Valérie Pécresse au cours de leur visite.

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Valérie Pécresse et Anne Hidalgo ensemble à Tokyo pour défendre la destination francilienne. © Ville de Paris

La baisse de la fréquentation touristique de la Région Capitale s’élèverait à un tiers et les visiteurs asiatiques seraient parmi ceux qui ont le plus massivement déserté la capitale française. Pendant près de deux heures, Anne Hidalgo a abordé la 29 février avec les professionnels japonais du tourisme la situation du marché nippon, les perspectives de reprise des séjours à Paris et les nouvelles synergies à développer. Des dirigeants d’agences de voyage, des tour-opérateurs, ou encore des bloggeuses japonaises influentes figuraient autour de la table.

Paris ville ouverte

« L’essence de Paris est d’être une ville ouverte aux autres et à la nouveauté. Paris a besoin des Japonais et de tous ceux qui l’aiment pour être pleinement elle-même », a expliqué l’édile, en introduction. « A ce titre, Paris a la volonté d’apporter à ses hôtes le meilleur accueil qui soit. Nous faisons beaucoup pour renforcer l’hospitalité et la politesse, ou encore pour améliorer la propreté des rues », a-t-elle détaillé.

Ce temps a également servi à faire la pédagogie de l’état d’urgence. « Ce dispositif de sécurité, nécessaire et utile, est souvent incompris à l’étranger. Il est en proie à beaucoup de fantasmes : certains pensent qu’il y a un couvre-feu ou que la vie s’est arrêtée, a pointé Anne Hidalgo. Il est important d’expliquer que les Parisiens continuent à sortir, qu’ils profitent des terrasses et de la vie nocturne, que les théâtres sont ouverts, que des événements culturels et festifs se tiennent sur l’espace public », a-t-elle souligné, en insistant sur le fait qu’il y a à Paris « les mêmes risques – pas moins et pas plus – que dans les autres grandes métropoles ».

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