Projet Seine-Bassée : les requêtes de plusieurs associations environnementales rejetées

Par décision du 23 mai 2023, le tribunal administratif de Melun a rejeté les requêtes de plusieurs associations environnementales et propriétaires fonciers à l’encontre de la déclaration d’utilité publique et de l’autorisation environnementale du projet Seine-Bassée, accordées par le préfet de Seine-et-Marne en 2020.

C’est une victoire importante pour les porteurs d’un projet majeur mené pour sécuriser l’agglomération parisienne face au risque de crue. Le tribunal administratif de Melun a rejeté le 23 mai les requêtes de plusieurs associations environnementales et propriétaires fonciers à l’encontre de la déclaration d’utilité publique et de l’autorisation environnementale du projet Seine-Bassée, accordées par le préfet de Seine-et-Marne en 2020.

Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, coupe le ruban accompagné de Patrick Ollier, président de l’EPTB Seine Grands Lacs, et de Stéphanie Banos, maire de Châtenay-sur-Seine. © Jgp

« Le projet Seine-Bassée me tient particulièrement à cœur car il offre une réponse pertinente pour renforcer la protection des Franciliens contre les inondations. Je me réjouis de ces décisions de justice qui confirment l’intérêt général de ce projet pour les populations concernées », souligne Patrick Ollier, président de l’Etablissement public territorial de bassin (EPTB) Seine-Grand Lacs.

Un projet de 114 millions d’euros

D’une capacité de 10 millions de m3, le casier Seine-Bassée, construit par l’établissement public territorial de bassin Seine Grands Lacs avec l’appui financier de l’Etat et de la métropole du Grand Paris, doit permettre de réduire la hauteur des crues de la Seine entre Montereau-Fault-Yonne et Paris jusqu’à 15 cm, pour un coût moyen de dommages évités de 15 millions d’euros par an.

« Il allie prévention des inondations et restauration de la biodiversité de la Bassée, zone humide exceptionnelle mais actuellement dégradée », souligne l’EPTB. Ce projet de 114 millions d’euros est financé à 50 % par l’État, 30 % par la métropole du Grand Paris et 20 % par Seine Grands Lacs.

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