Maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis : Bouygues bâtiment Ile-de-France et Carta, Reichen et Robert sélectionnés

L’entreprise Bouygues bâtiments Ile-de-France, associée à l’agence d’architecture Carta, Reichen et Robert, a été sélectionnée pour la conception et la réalisation de la nouvelle maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis. Cette structure, implantée à Tremblay-en-France, formera à sa livraison un établissement de plus de 1 000 places avec la maison d’arrêt existante de Villepinte.

Le projet de la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis a pour finalité l’unification de deux structures : l’existant sur la commune de Villepinte et le futur établissement de Tremblay-en-France. L’objectif est de disposer à terme de 1 280 places dont 700 places neuves. Les principaux enjeux de ce programme résident dans la mutualisation des espaces (administration, greffe, ateliers, services à la personne, sûreté, etc.), l’inscription environnementale du bâtiment dans le territoire et le phasage des travaux qui se dérouleront en partie en site occupé.

« Ce projet vise à garantir l’effectivité de la réponse pénale et s’inscrit dans le cadre du programme immobilier pénitentiaire décidé par le président de la République en 2018. Ce programme doit créer 15 000 nouvelles places de prison à l’horizon 2027 », indique l’agence publique pour l’immobilier de la justice (Apij), qui porte ce programme pour le compte du ministère de la Justice,

Ce dernier rappelle que « L’objectif du plan 15 000 est d’assurer la réponse pénale, améliorer les conditions de travail des personnels pénitentiaires, améliorer la prise en charge des détenus et réduire la surpopulation carcérale ».

Vue de l’entrée et de l’accès logistique. ©Carta, Reichen et Robert

Vue depuis les hébergements. ©Carta, Reichen et Robert

« Le projet sélectionné s’inscrit de manière cohérente dans le tissu urbain existant, les hauteurs des bâtiments étant à ce titre limitées en R+3. L’implantation d’écrans végétaux au nord, au sud et l’est garantit une insertion paysagère de l‘établissement dans son environnement », indique également l’Apij. Afin de limiter l’emprise sur les terres agricoles, les espaces créés dévolus aux ateliers, à la formation et à la blanchisserie, mais aussi aux locaux du personnel seront mutualisés avec la maison d’arrêt existante. Les travaux commenceront au 1er semestre 2024 pour une livraison en 2027.

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