Alors que les touristes ont remplacé les Parisiens sur la plus belle avenue du monde, le commerce s’adapte non seulement à l’évolution de la fréquentation, mais aussi de la conjoncture économique en attirant de nouveaux investisseurs. Ainsi, les enseignes populaires, dont la Fnac qui vient d’annoncer son départ, quittent la célèbre artère tandis que le luxe s’installe en force. L’effet JOP se traduit essentiel par l’embellissement des Champs-Élysées.

Conduite par l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), la ville de Paris et la chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCI), la dernière étude sur l’évolution des commerces dans la Capitale fait état d’une baisse de 1,4 % de leur nombre, soit 842 de moins qu’en 2020. En dépit des crises successives, les commerces se montrent donc relativement résilients et s’adaptent aux nouveaux modes de consommation et besoins serviciels des Parisiens.

En partenariat avec Datactivist, la Semaest va lancer une recherche sur les externalités du commerce de proximité. Emmanuelle Hoss, directrice générale de la Semaest, la société d'économie mixte de la ville de Paris spécialisée dans la revitalisation du commerce et de l'artisanat de proximité, en explique les raisons.