12 117 132 d’habitants en Ile-de-France

Au 1er janvier 2016, l’Ile-de-France comptait 12 117 132 habitants, soit 19 % de la population de France métropolitaine, a communiqué l’Insee le 27 décembre 2018.

Comme chaque année, l’Insee a publié, quelques jours avant le passage à la nouvelle année, les chiffres de la population française. Pour l’Ile-de-France, l’institut rapporte qu’elle comptait, au 1er janvier 2016,  12 117 132 habitants. « En cinq ans, la population a augmenté de 264 000 personnes, soit une hausse annuelle moyenne de 0,4 % similaire à celle de la France métropolitaine », relève l’étude.

Le solde naturel reste le seul moteur de la croissance régionale (+ 0,9 % en moyenne annuelle), le nombre de naissances étant largement supérieur à celui des décès dans tous les départements. « L’excédent naturel de la région représente près de la moitié (48 %) de celui de la France métropolitaine », soulignent les auteurs.

Population

8 Franciliens sur 10 résident dans des communes de 10 000 habitants. © JGP

La population francilienne est très concentrée dans les grandes communes : huit Franciliens sur dix résident dans des communes de 10 000 habitants ou plus et deux sur dix dans les cinq communes de plus de 100 000 habitants. Entre 2011 et 2016, « les zones de peuplement se resserrent autour de Paris et se concentrent en Seine-Saint-Denis, dans le nord de l’Essonne et l’ouest de la Seine-et-Marne », note l’Insee, ces territoires connaissant « un regain d’attractivité lié à la construction de logements et au développement économique ».

Augmentation partout sauf à Paris

Sur cette période, la population a augmenté dans tous les départements, sauf à Paris qui compte 12 000 habitants de moins chaque année alors que la ville en gagnait 14 000 entre 2006 et 2011. Cette baisse s’explique essentiellement par le creusement du déficit migratoire apparent (- 1,2 % en moyenne par an) associé à une baisse de la natalité.

De 2011 à 2016, trois départements contribuent plus particulièrement à la croissance de la région : la Seine- Saint-Denis, l’Essonne et la Seine-et-Marne qui portent à eux seuls 75 % de l’accroissement démographique de l’Ile-de-France. En 2016, la Seine-Saint-Denis, portée par un excédent naturel « très élevé » devient ainsi le deuxième département le plus peuplé de la région, entre Paris et les Hauts-de-Seine. « La Seine-et-Marne et l’Essonne sont les seuls départements d’Ile-de- France à cumuler excédent naturel et excédent migratoire apparent », précise l’institut.

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