Stéphanie Von Euw vante les fonds européens aux start-up du SQY Cub

La vice-présidente de la région Ile-de-France en charge des affaires européennes, Stéphanie Von Euw, s’est rendue le 30 mai 2018 dans l’incubateur de Saint-Quentin-en-Yvelines afin d’éclairer les entrepreneurs sur les bénéfices des aides apportées par l’Union européenne.

L’incubateur de SQY Cub conserve depuis son inauguration en décembre 2016 des liens très étroits avec le conseil régional et l’Union européenne. Il a ainsi pu bénéficier d’une subvention à travers le fonds européen de développement régional (Feder) s’élevant à hauteur de 333 650 euros qui lui permet de proposer un lieu dédié à l’entrepreneuriat et l’innovation ouvert tous les jours 24 h/24 et d’accompagner les start-up qui y sont implantées dans le montage de projets innovants.

SQY Cub

SQY Cub regroupe un incubateur et la Maison des entreprises de l’intercommunalité. © DR

Stéphanie Von Euw a fait de la « démystification » des fonds européens un des ses objectifs principaux en allant à la rencontre des jeunes entrepreneurs. Elle a tenu à rappeler que ces fonds sont une véritable opportunité pour ces start-up, leur offrant la possibilité d’accélérer leur croissance et de faire face aux défis financiers qui les attendent. « Un des drames, c’est qu’on parle peu ou mal de l’Europe », a-t-elle constaté, consciente que la complexité de la démarche puisse en rebuter plus d’un.

Entre les programmes d’action communautaire et les fonds structurels (FSE, Feder, etc.), les seconds seraient les plus accessibles pour ces publics. En effet, ils apparaissent sous la forme d’une enveloppe dont dispose la Région, en l’espèce d’un montant de 540 millions d’euros pendant six ans.

Si certains créateurs d’entreprise pouvaient sembler sceptiques sur le niveau de compétitivité de la France dans le cadre de cet octroi de fonds, Stéphanie Von Euw a tenu à signaler que le problème ne se situe pas tant au niveau de la qualité des projets entrepreneuriaux français que de la quantité de projets soumis. Ces projets figureraient même parmi les plus séduisants, les startupers devraient donc être plus prompts à faire appel aux aides européennes.

Nouveau budget pour nouvelles enveloppes

A cette occasion, les entrepreneurs ont fait part à la vice-présidente de la Région des difficultés auxquelles ils font face à propos de cette demande de fonds. Quand l’un déplorait la longueur du délai d’instruction des dossiers, un autre évoquait le problème de méconnaissance de ces possibilités de financement. Stéphanie Von Euw a admis que les procédures, même si elles tendent à s’améliorer, restent « chères, difficiles et longues ».

Stéphanie Van Euw. © Jgp

Elle a rappelé par ailleurs que la négociation en cours du futur budget européen est essentielle pour l’avenir financier de ces start-up. Celle-ci prévoit de définir de nouvelles enveloppes, de nouveaux programmes et de modifier les procédures. L’élue a toutefois semblé optimiste sur l’avenir de ces fonds. Afin de faire remonter un certain nombre de points à la Commission européenne, un cahier d’acteurs doit permettre aux bénéficiaires d’un fonds structurel de faire un retour de leur expérience.

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