Saint-Denis/L’Ile Saint-Denis : pose de la passerelle de franchissement de la Seine

14h ont été nécessaires dans la nuit de vendredi 28 à samedi 29 octobre pour poser la passerelle de franchissement reliant Saint-Denis à L’Ile-Saint-Denis. Le projet soutenu par la métropole du Grand Paris à hauteur de 10 % constitue un ouvrage essentiel au bon fonctionnement urbain du Village en phase olympique.

Le nouveau franchissement posé entre Saint-Denis et l’Ile-Saint-Denis (Seine Saint-Denis) sera d’abord emprunté par les athlètes olympiques, puis sera ouvert, en phase héritage, aux modes actifs doux (dont les bus). La métropole du Grand Paris finance cet ouvrage de 140 m de long et de 16 m de large à hauteur de 10 % de son coût global qui s’élève à 32,1 millions d’euros.

L’ouvrage s’étend sur 140 m de long et 16 de large. © MGP

14 heures ont été nécessaires pour installer la passerelle. © MGP

© MGP

Le projet constitue un ouvrage essentiel au bon fonctionnement urbain du Village en phase olympique. Il reliera, par sa continuité piétonne, la place des Arts du futur écoquartier fluvial, L’Ile-Saint-Denis et le quartier Universeine intégré à la ZAC Village olympique et paralympique. A terme, plus de 2 000 logements, des résidences étudiantes, des équipements, bureaux et activités ainsi que deux parcs vont s’implanter entre le pont de Saint-Ouen et l’A86, de part et d’autre de la Seine.

Requalification des berges de la Seine

« Le projet répond à la congestion des espaces par une mise en connexion fluidifiée des réseaux de mobilité active », souligne la Métropole. Il inclut la réalisation de l’ouvrage d’art en acier et béton d’un linéaire de 130 m reliant les deux rives, mais également la requalification des berges de Seine, accessibles par un escalier depuis le franchissement et tournant le dos à la RD1.

L’accessibilité universelle est au cœur de la réflexion ayant abouti à la création de ce franchissement dédié aux modes actifs. Soucieux des personnes à mobilité réduite (PMR) qui n’auraient pas de visibilité sur le paysage environnant à cause de la hauteur du garde-corps lors de leur traversée, un trottoir légèrement en contrebas, longeant la voie centrale, permet de reculer le garde-corps et rend ainsi possible l’appréciation du paysage par les personnes en fauteuil roulant. Le guidage sur cette même voie a également été anticipé.

Le projet est empreint d’une démarche environnementale forte, par l’intégration d’une biodiversité positive (plantes et implantations de frayères artificielles) et de noues paysagères qui reprennent le ruissellement des eaux pluviales (bassins de recueil) sur les berges de Seine.

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