PCE présente une batterie de mesures en faveur de la transformation de bureaux en logements

Xavier Lépine, président de La Française, a présenté devant un parterre de dirigeants économiques membres de Paris-Ile de France Capitale Economique six propositions pour faciliter la transformation de bureaux en logements mercredi 8 novembre 2017.

« Nous comptons saisir la double opportunité de la prochaine loi logement et de la réforme du Grand Paris pour tenter de faire adopter nos six propositions visant à faciliter la transformation de bureaux en logements », a déclaré Alexandre Missoffe mercredi 8 novembre 2017, en présentant les propositions du groupe de travail créé à ce sujet par Paris-Ile de France Capitale Economique (PCE)

« Le coût de la vie, et donc celui du logement, constitue un facteur clé parmi les critères déterminant le choix d’implantation des entreprises », a rappelé Alexandre Missoffe. © Jgp

« Si lors de nos séjours à l’étranger, nous vantons les formidables potentialités du Grand Paris, ici, entre nous, nous pouvons aussi dire ce qui pourrait être amélioré », a résumé en substance le directeur général de PCE. « Le coût de la vie, et donc celui du logement, constitue un facteur clé parmi les critères déterminant le choix d’implantation des entreprises », a rappelé Alexandre Missoffe. D’où l’intérêt, et la légitimité de PCE pour porter des mesures de nature à provoquer une baisse du prix de l’immobilier en zone tendue de l’Ile-de-France, par l’injection rapide d’un grand nombre de logements issus de la transformation de bureaux, a-t-il ajouté. Avant de passer la parole à l’animateur de ce groupe de travail, Xavier Lépine, qui a détaillé les six mesures préconisées en l’espèce (voir ci-dessous).

L’exemple anglais

« Aujourd’hui, les règles sont telles que ces opérations présentent à tous les coups un bilan de promotion hors marché », a résumé le président de La Française. Il a égrainé les avantages que présenterait la suppression du permis de construire exigé aujourd’hui en cas de transformation de bureaux en logements, face à la tendance qu’ont certains maires à refuser de les accorder dans des délais raisonnables.

« Aujourd’hui, les règles sont telles que la transformation de bureaux en logements présentent à tous coups un bilan de promotion hors marché », a résumé le président de La Française.

De même, a-t-il poursuivi, l’allègement des normes imposées aujourd’hui, qu’il s’agisse de seuil de construction de logements sociaux ou de places de parking contribuerait à rentabiliser ces opérations. « Pourquoi le « Pinel », tout comme les autres dispositifs fiscaux qui l’ont précédé, ne concernent que le neuf et pas l’ancien ? Sans doute parce que cela a toujours été comme cela, il ne faut pas aller chercher plus loin », a déploré Xavier Lépine. Même constat pour les différentiels de taux de TVA appliqués aux travaux, qui font que le coup de pelle ou de pioche sont taxés différemment selon la nature du logement… L’animateur du groupe de travail de PCE envie, en l’espèce, le pragmatisme des Britanniques, qui ont allégé drastiquement toute la réglementation régissant les transformations de bureaux en logements en prévision des migrations tertiaires provoquées par le Brexit. Olivier Wigniolle, directeur général d’Icade, a saisi l’occasion pour proposer l’organisation d’un concours d’architecture dédié sur le modèle des « Réinventons ». Chiche ?

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