Ligne 14 sud : la CCI Paris Ile-de-France demande de sécuriser le financement

Dans le cadre de l’enquête publique sur la ligne 14 sud du Grand Paris express, la Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France demande, outre le respect du calendrier et la sécurisation du financement, d’anticiper au mieux ses impacts.

La ligne 14 sud doit relier à partir de 2024 (et non plus 2027 comme prévu initialement) le terminus actuel d’Olympiades (13e arr.) à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne). Un projet soutenu par la chambre car elle estime, dans son avis publié le 16 juillet 2015, qu’il « contribuera à la compétitivité des entreprises d’Ile-de-France par une meilleure mobilité pour les salariés et un accès des entreprises à un bassin d’emploi élargi ».

Devant les attentes des acteurs économiques, elle demande tout d’abord que le calendrier prévu soit tenu et que son financement soit sécurisé. La CCI rappelle en effet que la Société du Grand Paris participe à hauteur de deux milliards d’euros à d’autres projets de transports de la région – comme Eole ou le prolongement de la ligne 11 du métro. « L’étanchéité entre les budgets de la SGP et du Stif doit donc être garantie au-delà de cette contribution, étant entendu que le bouclage du financement de ces projets ne doit pas se faire au détriment du Grand Paris express. »

Etude sur le foncier

La mise en service du tronçon sud devant entraîner une fréquentation supplémentaire de 400 000 voyageurs par jour en semaine sur l’ensemble de la ligne, pour atteindre une fréquentation totale d’un million de voyageurs par jour, la chambre régionale en appelle à « anticiper les risques de saturation », qu’elle craint à moyen terme sur la partie centrale du parcours. Elle recommande aussi d’optimiser les aménagements nécessaires à l’articulation avec le reste du réseau.

De plus, la CCI souligne l’importance d’anticiper l’impact :

  • de l’arrivée de la ligne sur les activités économiques aux alentours des gares ;
  • du projet sur le réseau routier et les mobilités locales et d’intégrer les réflexions autour du stationnement.

Sur le premier point, la chambre indique qu’elle « élabore actuellement une étude relative au foncier et à l’immobilier d’activité » qui doit permettre d’identifier les leviers à mettre en œuvre « pour assurer le maintien d’activités industrielles, logistiques et des PME-PMI en zone dense ». Elle note aussi la nécessité d’assurer la coordination avec les projets de territoires autour des gare.

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