Conçu par la municipalité et financé en partie par l’Ademe, le projet « Vélofcourses » entend encourager la consommation locale et la pratique du vélo.
« On ne peut pas pleurer sur les centres-villes qui meurent et ne pas soutenir les commerçants locaux ». C’est en partant de ce constat, dressé par la maire de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) Marie-Carole Ciuntu, que le projet « Vélofcourses » a vu le jour. Officiellement lancé le 8 décembre 2021, il consiste à proposer un service de livraison à domicile de produits issus des commerces de proximité sucyciens, à vélo.
Cette initiative, portée par la mairie de Sucy-en-Brie, a atteint un budget de lancement de 200 000 euros. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a participé à hauteur de 50 000 euros, tandis que la Région y a investi 10 000 euros. Des commerces locaux en sont partenaires, au même titre que l’association Val de Brie Emmaüs. Le prix de livraison étant entièrement gratuit, les livreurs ne sont pas rémunérés par les consommateurs mais par la municipalité.
Un double objectif
Concrètement, sept personnes livrent à vélo les produits du marché et des différents commerces de la ville, les mercredis, samedis, vendredis soir et dimanches matin. « On a pensé ce projet comme un véritable accompagnant du marché. Cette date de lancement tombe particulièrement bien car, à partir de février prochain, ce dernier sera délocalisé jusqu’à fin septembre 2022. Ce coup de pouce en matière de livraison de produits ne sera pas de trop », a noté Marie-Carole Ciuntu.
Opérationnel moins de six mois après le début de son élaboration, le projet a prévu la fourniture de sacoches, sacs à dos et remorques pour permettre aux livreurs de porter différents volumes de courses sur leurs vélos.
L’objectif de l’initiative est double : encourager l’utilisation du vélo à des fins environnementales et favoriser la consommation auprès des commerçants de la ville. « On consomme à Sucy, c’est le mot d’ordre qu’il faut envoyer partout à ses proches, pour l’environnement, pour les commerçants », a conclu avec enthousiasme Marie-Carole Ciuntu.