Reprise réussie pour les bonbons Kubli

En cinq ans, l’entreprise parisienne de bonbons a augmenté son chiffre d’affaires de 57 %.

Des machines traditionnelles, du personnel expérimenté qui en maîtrise chaque réglage, et connaît chaque coup de main pour bien réussir une recette : en reprenant Kubli, un confiseur familial créé en 1900, Gilles Duault a l’impression d’avoir contribué au maintien « de la biodiversité de notre tissu industriel, loin de la monoculture et des produits standardisés », comme il l’explique avec passion.

Gilles Duault, repreneur du confiseur parisien Kubli

Gilles Duault, repreneur du confiseur parisien Kubli

Les confiseurs indépendants, qui fabriquent des bonbons au sucre cuit et des recettes traditionnelles – des pastilles au miel aux coeurs de Noyon en passant par les cacahuètes feuilletées -, sont en effet en voie de disparition en France. Il n’en reste qu’une petite poignée dont certains ne se portent guère bien. Lorsque Gilles Duault l’a repris, en 2009, Kubli, alors dirigé par la quatrième génération de la famille, était de ceux-là, avec un chiffre d’affaires diminué par deux en dix ans, et des pertes qui s’accumulaient.

Quelques investissements, une rationalisation des process de fabrication et une démarche d’innovation active ont permis de redresser la situation : cinq ans plus tard, le chiffre d’affaires a progressé de 57 % (à 1,8 million d’euros) et les effectifs sont passés d’une douzaine à 18 personnes. Une vingtaine de pour cent du chiffre d’affaires vient de l’export : « on le sous-estime souvent, mais Paris conserve un énorme pouvoir d’attraction à l’étranger, sur lequel nous devons capitaliser », explique-t-il.

Top