Parisculteurs 2 : 43 sites ouverts à l’agriculture urbaine

Les 43 sites de la saison 2 des « Parisculteurs », présentés le 28 septembre 2017, représentent plus de dix ha mis à la disposition des innovateurs du monde entier pour y développer des projets d’agriculture urbaine.

L’objectif de Paris est de compter pas moins de 100 ha de toits, de façades et de murs végétalisés dont un tiers sera consacré à l’agriculture urbaine en 2020. Pour l’atteindre, la mairie compte notamment sur les appels à projets « Parisculteurs » qui visent à confier à des jardiniers, agriculteurs, paysagistes, entrepreneurs, startuppers, acteurs de l’économie sociale et solidaire, concepteurs et architectes des sites pour y développer des projets de végétalisation et d’agriculture urbaine. 33 premiers lauréats avaient été désignés en novembre 2016 pour cultiver plus de cinq ha.

Le réservoir Charonne, propriété d’Eau de Paris, met à disposition 6 200 m2 pour un projet d’agriculture urbaine. © Ville de Paris

Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris chargée des espaces verts, a dévoilé le 28 septembre la liste et les caractéristiques des 43 sites de la saison 2 de l’appel à projets, qui représentent une superficie totale de plus de dix hectares. « Toits-terrasses, sous-sols, murs, boucle de retournement du métro, tunnel, ils sont particulièrement diversifiés et répartis sur l’ensemble du territoire parisien, mais aussi en Seine-Saint-Denis, indique la municipalité. Ils témoignent d’une mobilisation sans précédent des secteurs publics et privés avec 15 sites proposés par la ville de Paris et 28 sites par des partenaires dont trois proposés par les villes de Pantin et de Saint-Denis. »

« La première saison a joué un véritable rôle de catalyseur et de mobilisateur qui a poussé de nombreux opérateurs publics et privés à mettre à disposition des sites pour la saison 2. Les futurs porteurs de projet pourront proposer des pépinières, des potagers, des vergers, selon différentes techniques – culture en bac, en pleine terre ou en hydroponie par exemple. Tout est possible », signale l’élue.

Sur le même sujet

Top