Municipales : les acteurs-clés face aux entreprises du Grand Paris

Après Florence Berthout le 30 octobre dernier, et Benjamin Griveaux le 5 avril 2019, le Club des entreprises du Grand Paris recevra Pierre-Yves Bournazel mardi 9 avril. Cédric Villani, Jean Louis Missika, directeur de campagne d’Anne Hidalgo, ainsi que Gaspard Gantzer sont également annoncés.

L’ancien porte-parole du gouvernement est venu présenter, le 5 avril dernier, ses idées pour Paris devant une cinquantaine de dirigeants économiques franciliens, membres du Club des entreprises du Grand Paris, présidé par Jacques Godron.

Benjamin Griveaux, candidat putatif d’En marche à la mairie de Paris, Cartherine Lescure, déléguée régionale Ile-de-France d’EDF, et Jacques Godron, président du Club des entreprises du Grand Paris. © DR

Florence Berthout, maire du 5° arrondissement de Paris, à la table du club des entreprises du Grand Paris, en octobre dernier. © DR

Prescrivant une méthode faite de pragmatisme et de recherche d’efficience accrue dans la mise en œuvre des politiques publiques, Benjamin Griveaux a affirmé qu’une partie importante des problèmes parisiens devait s’envisager à l’échelle du Grand Paris : « Il faut offrir Paris à la petite couronne sur des projets », affirma-t-il. Tout en précisant qu’il aurait voté la piétonisation des berges, il s’est montré catégorique : «On ne peut plus indéfiniment rejeter sur la banlieue la pollution de l’air et la pollution sonore. La question du dernier kilomètre est fondamentale. »

« Je serai le dernier maire de Paris »

Préférant aux critiques de la majorité en place la description de ce que serait son style de gestion publique – « qui reposera sur les hommes avant de compter sur les institutions » -, il a réaffirmé sa conviction de l’opportunité de la suppression des départements. « Je serai le dernier maire de Paris ! », a -t-il conclu, annonçant l’urgence d’un Paris en grand que n’aurait pas renié Roland Castro ! L’ancien député s’est également prononcé pour donner davantage de pouvoir aux maires d’arrondissement, citant l’exemple de la gestion de la propreté.

A l’automne, Florence Berthout, devant le même Club des entreprises du Grand Paris, avait annoncé sa volonté de multiplier les constructions sur le périphérique, et dit sa conviction que la droite parisienne ne pouvait se contenter de fustiger les mesures prises par Anne Hidalgo en faveur de la qualité de l’air sans proposer ses propres idées de transition écologique.

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