Quasiment intégralement acquis au parti présidentiel et son allié Modem, le Val d’Oise pourrait afficher une certaine continuité car l’ensemble des sortants souhaite se représenter.
Si les députés affiliés à LREM attendaient encore le 5 mai 2022, les décisions nationales, Antoine Savignat pour Les Républicains avait annoncé briguer sa succession dans la 1re circonscription. Aurélien Taché, ex-LREM désormais non inscrit à l’Assemblée nationale, se représente aussi dans la 10e mais cette fois-ci sous la bannière Nupes, un ralliement qui ne passe pas très bien au sein de l’union. La gauche devrait toutefois faire des scores modestes dans un territoire habituellement bien ancré à droite. LFI tentera de conquérir sept circonscriptions en s’appuyant sur les bons scores de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle dans le département. Outre la 10e, les écologistes se présenteront dans la 3e et le PS n’aura qu’un seul candidat, Romain Eskenazi, conseiller municipal de Montmorency. « Il est très bien implanté et jouera la gagne », remarque Rachid Temal, référent départemental socialiste qui annonce « soutenir les candidats qui avaient été investis pas le PS, quelle que soit leur décision », laissant entendre la possibilité de dissidence.
Du côté de LR, le score de Valérie Pécresse a refroidi certains. Sarah Nerozzi-Banfi, collaboratrice de la présidente de Région, se prépare toutefois dans la 3e circonscription où elle est adjointe à Herblay-sur-Seine. Le conseiller départemental Anthony Arciero, qui avait échoué de peu en 2017 face à Zivka Park (LREM) dans la 9e, se lance aussi, de même que Nicolas Flament dans la 6e dans laquelle il affrontera Nathalie Elimas (Modem) qui souhaite également conserver son siège.
Le Rassemblement national, qui pourrait qualifier des candidats pour le second tour compte-tenu des résultats de Marine Le Pen à la présidentielle – sans être a priori en mesure de s’imposer, n’a pas encore communiqué ses candidats.