Enovasense contrôle les revêtements sans contact

La start-up teste sa solution de contrôle industriel sans contact dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et médical avec pour objectif un lancement commercial début 2016.

Hébergé depuis sa création en février 2013 à l’Institut d’optique graduate school d’où sont issus ses deux fondateurs, Enovasense a emménagé en septembre 2014 au Villejuif Biopark (Val-de-Marne) afin de continuer sa croissance. « Nous faisons du contrôle industriel de différents types de revêtements – vernis, peinture, céramique – déposés sur des matériaux », indique Geoffrey Bruno, directeur général de l’entreprise. L’originalité de leur technologie, fondée sur la radiométrie photothermique, est d’effectuer ces contrôles de façon non destructive, sans contact avec les pièces. La méthode développée par Enovasense permet notamment de respecter les besoins de non contamination du secteur médical ou de tester des pièces chaudes ou humides.

La société travaille actuellement avec différents industriels qui ont installé des prototypes dans leurs usines. La qualité de la peinture de voitures, de céramique sur des prothèses de hanche ou de revêtements métalliques anti-corrosion sur des moteurs d’avion peuvent ainsi être testés. « Nos dispositifs de contrôle peuvent être intégrés au coeur de la production et fournir des informations en temps réel afin de modifier les processus et d’optimiser le fonctionnement des usines », observe le directeur général.

Lauréate l’été dernier du Concours mondial d’innovation, Enovasense a élargi son équipe à six personnes en parallèle à son emménagement dans la pépinière spécialiste des biotech. 2015 devrait être consacrée à continuer les tests auprès des industriels pilotes avant un lancement commercial au-delà de ce cercle de partenaires au début de l’année 2016.

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