Le 14 septembre 2021, le président du directoire de la Société du Grand Paris Jean-François Monteils, entouré de nombreuses personnalités et d’élus, a célébré le baptême du premier tunnelier de la ligne 18 du Grand Paris express, à Palaiseau (Essonne), lançant symboliquement les travaux d’un métro qui devrait relier Versailles à l’aéroport d’Orly à partir de 2030.
En arrivant à ce baptême du premier tunnelier de la ligne 18 du Grand Paris express, ce mardi 14 septembre 2021 à Palaiseau (Essonne), ce qui saute aux yeux, c’est d’abord cette fresque murale aux couleurs vives. Celle-ci a été réalisée par un grapheur palaisien, Pest, qui « a commencé à exercer son art dans les trains et s’exporte désormais mondialement, tout un symbole », sourit Jean-François Monteils, président du directoire de la Société du Grand Paris.

Cérémonie de baptême de Céline, 23e tunnelier mis en service sur le tracé du Grand Paris express, 1er de la ligne 18. © Jgp

La marraine de ce tunnelier est Céline Cadet, cheffe de projet à la Société du Grand Paris. La fresque est signée Pest. © Jgp

De g. à dr. : Patrick Kadri, Philippe Van de Maele, François Durovray, Olivier Klein, Céline Cadet, Eric Jalon et Jean-François Monteils. © Jgp.
À ses côtés se trouvaient le président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris Olivier Klein, le préfet de l’Essonne Éric Jalon, le président du conseil départemental François Durovray, le directeur général de l’établissement public d’aménagement Paris-Saclay Philippe Van de Maele, ainsi que le président de Vinci construction Patrick Kadri.
Ce tunnelier, qui entrera réellement en service à partir du 15 novembre prochain, se situe à l’ouest de l’écoquartier Camille Claudel, et surtout à l’endroit même de la transition entre la zone aérienne de la future ligne 18 vers Versailles et celle, souterraine, vers Orly, pour laquelle il creusera six kilomètres de tunnel. « Cela représente 800 personnes mobilisées, 300 000 h d’insertion pour nos équipes, sans compter les vastes enjeux sociétaux et environnementaux », énumère le président de Vinci construction. « Et à l’arrivée, tout cela aura pour résultat la multiplication par 10 du nombre d’emplois accessibles en 45 min pour les habitants du département », se réjouit Olivier Klein.
Le prolongement jusqu’à Nanterre encore en discussion
C’est le 23e tunnelier baptisé, la tradition est donc rôdée : une fois les discours achevés, il est l’heure de découvrir le nom que celui-ci portera. Quelques bouts de scotch sont arrachés au milieu de la fresque, laissant apparaître un prénom : Céline. Sa marraine est donc Céline Cadet, cheffe de projet à la Société du Grand Paris, qui monte sur une estrade jusqu’ici entièrement masculine. « Vous pouvez me faire confiance pour prendre soin de ce filleul un peu encombrant », s’amuse-t-elle.
Ce tunnelier sera suivi de deux autres engins du même type, qui viendront compléter la construction de la ligne 18 du Grand Paris express. Jean-François Monteils commente sobrement : « On est parti pour la grande aventure concrète de la ligne 18 ». Une aventure dont le tracé n’est pas complètement linéaire : il reste une portion en pointillés sur le plan, qui prolongerait la ligne jusqu’à Nanterre, et reste à ce jour encore en discussion.
La ligne 18 du Grand Paris express reliera Versailles à l’aéroport d’Orly, avec 10 nouvelles gares et 34 km de parcours. La vitesse commerciale des rames s’élèvera à 65 km/h, avec des pointes à 110 km/h. À l’heure actuelle, les estimations de la Société du Grand Paris tablent sur 15 000 à 19 000 usagers aux heures de pointe, pour une moyenne de 110 000 voyages quotidiens. La fréquence des trains sera similaire à la majorité des métros parisiens actuellement en service, à savoir une arrivée toutes les trois minutes en moyenne. Chaque rame pourra accueillir 350 usagers. La mise en service de la ligne complète est prévue pour 2030.