A Noisy, V. Pécresse et B. Apparu engagés pour le logement des « premières lignes »

Mardi 2 février 2021, Valérie Pécresse et Benoist Apparu ont signé, au nom respectivement de la Région et d’In’li, une convention en faveur du logement des professionnels de santé. Cette signature a eu lieu au rez-de chaussée de l’immeuble Vendôme, à Noisy-le-Grand, où le tertiaire fait place à l’habitat.

C’est sous le triple symbole du soutien de la région Ile-de-France au logement intermédiaire, aux travailleurs des « premières lignes » – tels qu’ils ont été surnommés depuis le début de la crise sanitaire – et de la transformation de bureaux en logements que s’est déroulé, mardi 2 février, le déplacement de Valérie Pécresse et de Benoist Apparu à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). En présence de la maire de Noisy-le-Grand, Brigitte Marsigny, et de Pierre Deniziot, vice-président du conseil régional chargé du logement et du handicap, la présidente de la région Ile-de-France et le président d’In’li, la filiale d’Action logement dédiée au logement intermédiaire, ont signé une convention par laquelle le conseil régional accordera une aide d’un million d’euros par an à In’li pour 200 logements, soit 5 000 euros par logement, en échange de quoi la Région réservera ce quota aux professionnels de santé, en première ligne en temps de pandémie.

Le Vendôme, à Noisy-le-Grand. © Jgp

Brigitte Marsigny et Valérie Pécresse. © Jgp

Raphaël Tréguier et Benoît Labat (Kareg). © Jgp

Brigitte Marsigny et Aymeric Zublena (Prix de Rome 1967), fondateur de l’agence Scau. © Jgp

Benoist Apparu, président d’In’li. © Jgp

Le vaste immeuble de bureaux Le Vendôme, dans lequel cette convention a été signée, n’avait pas été choisi au hasard : Kareg et Sharies y portent, avec In’li, un projet de transformation de bureaux en logements, confié à l’agence d’architecture Artic. 52 habitations familiales et 110 clés de coliving verront prochainement le jour dans ce vaste ensemble dessiné en 1990 par l’architecte Aymeric Zublena (Prix de Rome 1967), fondateur de l’agence Scau, sur 6 500 m2 de surface de plancher.

« Dès la création de Kareg, que j’ai rejoint en 2019, nous avions fait une offre d’acquisition à Gatehouse, une banque britannique propriétaire du Vendôme. Mais, séduite par notre modèle de transformation de bureaux en logements, celle-ci nous a proposé de réaliser l’opération pour son compte, indique Benoît Labat, directeur du développement de Kareg. In’li, avec lequel nous travaillons sur d’autres programmes, nous a dit banco », se félicite l’ancien directeur de la valorisation et du patrimoine de la Société du Grand Paris (SGP). « Nous intervenons également sur d’autres parties de l’ensemble, destinées à demeurer des bureaux », ajoute-t-il.

L’exode des premières lignes

Valérie Pécresse a réaffirmé, à cette occasion, sa volonté de contribuer à ce que l’Ile-de-France soit en capacité de loger les 50 000 nouveaux arrivants accueillis chaque année, en leur offrant toute la gamme de logements existante, tout en veillant à ne pas artificialiser de terres. Elle a cité, au passage, la récente acquisition par la Région du Bois Saint-Martin, à Noisy-le-Grand également, qui illustre la volonté régionale de développer ou de préserver la verdure. L’élue a également exprimé sa conviction, renforcée par la crise de la Covid, de la pertinence de la transformation de bureaux en logements. « Si le modèle économique de ces opérations n’est pas facile à trouver, la dégradation de certains immeubles tertiaires réduit leur prix et permet à ces mutations d’être rentables », a-t-elle souligné.

Valérie Pécresse a également dit son attachement au maintien des personnels de santé en Ile-de-France, première région de formation de ces professionnels mais qui voit ces derniers la quitter en nombre, en premier lieu en raison de la cherté du logement.

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