Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, estime, tout comme Ivan Itzkovitch, conseiller métropolitain en charge du Schéma de cohérence territoriale (Scot) métropolitain et président du groupe UDI-UC à la MGP, qu’il convient, en la matière, « de ne pas confondre vitesse et précipitation ».
Considérez-vous, comme Ivan Itzkovitch, qu’un délai supplémentaire doit être accordé à l’élaboration du Scot ?
« On aurait pu imaginer un premier arrêt du Scot en décembre et utiliser les concertations prévues par la procédure pour l’améliorer mais au fond, je comprends Ivan Itzkovitch : certains éléments du DOO méritent encore concertation tant ils auront un impact significatif sur les futurs PLUI et donc sur la vie quotidienne des Grandparisiens. C’est le cas par exemple de la pleine terre, de l’inscription d’un réseau express vélo métropolitain ou encore de l’importance de faire figurer les cartes du Grand Paris dans les documents soumis à la concertation. Sur ce dernier point, on imagine difficilement un territoire sans carte pour le représenter, c’est à la fois une question de lisibilité des politiques publiques et d’inscription dans les représentations que se font les citoyens de leur Institution. Au sujet de l’impact supposé d’un report du Scot sur la concertation annoncée par le ministre Lecornu, personne ne nie qu’il faudra dénouer la pelote institutionnelle et nous attendons beaucoup de la concertation à venir. Mais personne ne peut sérieusement remettre en cause le fait métropolitain parce que l’assemblée métropolitaine n’aura pas fait adopter un Scot en un an. Le Scot est un outil de programmation qui doit recueillir un maximum de consensus. En la matière, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation ».