Mobilisation générale pour la qualité de l’eau de la Seine en vue des JO 2024

Si Paris est choisie pour organiser les Jeux olympiques de 2024, des épreuves nautiques sont prévues sur la Seine. Un Comité Seine a donc été réuni sur ce sujet le 4 avril 2016 par le préfet de la région Ile-de-France et le préfet de police.

Devant le Comité Seine, composé des représentants de la ville de Paris, des communes portuaires (Vitry, Gennevilliers), des conseils départementaux (92, 93, 94), des services de l’État et des établissements publics qui lui sont rattachés (Ports de Paris, VNF) ainsi que de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et de l’Agence régionale de santé, le préfet de région et préfet de Paris, Jean-François Carenco, a souligné que dans la perspective des Jeux olympiques, « il faut [se] mettre en ordre de marche et définir des orientations d’action dans les domaines de la qualité de l’eau et de la navigation fluviale ».

La mission interdépartementale et interservices de l’eau et de la nature pour Paris et la proche couronne a présenté, le 4 avril, un plan d’actions 2016-2018 pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et de ses affluents. © BrunoParmentier

En matière de sécurité de la navigation fluviale, une mission a été confiée par le gouvernement à l’inspection générale de l’administration et au Conseil général de l’environnement et du développement durable. Un rapport doit être remis en mai prochain. D’ores et déjà, la création d’un dispositif de contrôle et d’intervention est envisagé, et l’hypothèse de la création d’une capitainerie évoquée.

Mieux traiter les eaux usées

Par ailleurs, la mission interdépartementale et interservices de l’eau et de la nature pour Paris et la proche couronne a présenté, le 4 avril, un plan d’actions 2016-2018 pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et de ses affluents. Objectif : lutter contre les trois sources principales de pollution que sont les rejets des stations d’épuration, les rejets d’eaux usées non traitées et les rejets des établissements flottants.
Les stations d’épuration devront ainsi s’engager progressivement à améliorer le traitement des eaux usées pour être en conformité avec les exigences propres à la baignade. Parallèlement, la maîtrise du ruissellement des eaux pluviales doit réduire les pollutions par les déversoirs d’orages.

Un groupe de travail technique, copiloté avec la ville de Paris, a été constitué avec tous les partenaires concernés pour décliner plus précisément, d’ici la fin de l’année 2016, les actions nécessaires pour les épreuves des jeux olympiques et leur calendrier de réalisation. Une nouvelle réunion du Comité Seine doit être organisée avant l’été.

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