La Défense : Patrick Jarry se réjouit que « Nanterre retrouve sa liberté »

L’officialisation de la décision du gouvernement de fusionner les deux établissements publics intervenant sur le quartier d’affaires signifie, pour le maire de Nanterre (FDG), la « fin de la tutelle de l’Etat sur La Défense ». Si les collectivités locales sont désormais seules maitre à bord, elles doivent s’entendre sur la stratégie de développement.

C’est une décision « historique pour La Défense et une grande victoire pour Nanterre », commente dans un communiqué Patrick Jarry, également président de l’Epadesa. « Même si les opérations menées par l’Etat sur notre territoire resteront des opérations d’intérêt national, l’établissement qui les conduira ne sera plus sous la tutelle de l’Etat », s’enthousiasme ce dernier.

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Patrick Jarry, le 23 mai dernier à Nogent-sur-Marne, pour le lancement d' »Inventons la métropole ». © Jgp

Il souligne que « pour la 1ère fois, le directeur de l’établissement chargé de l’aménagement et de la gestion du quartier d’affaires ne sera plus nommé par l’Etat, mais choisi par le conseil d’administration du nouvel établissement, dans lequel les collectivités locales resteront majoritaires ». A charge pour ces dernières (Nanterre, Puteaux, Courbevoie, l’EPT Paris-Ouest-La Défense, le département des Hauts-de-Seine, la métropole du Grand Paris et la Région) « de parvenir à un accord sur les grandes orientations qui devront prévaloir pour que le quartier d’affaires conserve sa place dans la métropole et le monde de demain », prévient Patrick Jarry, une condition sine qua non pour « assurer l’avenir » du quartier d’affaires.

« Instaurer une relation nouvelle avec l’Etat »

Mais l’élu local se réjouit surtout d’avoir retrouver « l’entière maîtrise de l’aménagement » de Nanterre et notamment des opérations en cours telles Seine-Arche, Université Cœur de quartier et les Groues. « La ville pourra choisir entre recourir au futur établissement public local ou utiliser les outils d’aménagement dont elle s’est dotée », fait valoir le maire de Nanterre dont la ville faisait « l’objet de toutes les convoitises et de tous les fantasmes de l’Etat aménageur qui a longtemps pensé pouvoir y étendre la Défense et ses tours ».

Reste maintenant à « instaurer une relation partenariale nouvelle avec l’Etat qui devra se positionner en accompagnateur et en facilitateur de nos projets », ne manque pas d’ajouter le président de l’Epadesa, car la question du financement de la restauration de la dalle de La Défense reste toujours poser.

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