KM2 : liesse populaire à Arcueil-Cachan autour du Grand Paris express

Il y avait foule à KM2, la fête organisée par la Société du Grand Paris à la gare d’Arcueil-Cachan mercredi 1er novembre 2017, pour célébrer le ripage d’une dalle de béton de 3 000 tonnes sous les voies du RER B et, au-delà, l’avènement du Grand Paris express.

La population a participé en nombre aux festivités organisées à l’occasion du ripage de la dalle. © Jgp

Une foule d’habitants de Cachan et d’Arcueil (Val-de-Marne) a pris part mercredi 1er novembre 2017 aux festivités de KM2, organisées à l’occasion du ripage d’une dalle de béton de 3 000 tonnes, étape marquante des travaux de la ligne 15 sud du Grand Paris express. « Je ressens de l’enthousiasme et du bonheur de voir ce soir autant d’habitants, confiait Daniel Breuiller, ancien maire d’Arcueil. Les gens savent qu’au-delà des nuisances occasionnées par les chantiers, ce réseau constitue quelque chose d’essentiel pour le futur », poursuivait-il.

Ripage d’une dalle de béton de 3 000 tonnes, étape marquante des travaux de la ligne 15 sud du Grand Paris express, mercredi 1er novembre 2017. © Jgp

Mercredi 1er novembre à 20 h, les travaux de ripage avaient de l’avance, et les techniciens s’en félicitaient, car le trafic du RER B devra reprendre lundi 6 à 5 h du matin. Le ripage, dont la réalisation est assurée par la RATP, est précédé et suivi d’interventions sur les voies existantes du RER B, nécessitant une interruption du trafic sur une portion de la ligne.

Respect du calendrier

« En 25 ans de carrière, je n’ai jamais vu un tel respect du calendrier », confiait Jérôme Stubler, en marge du lancement du ripage, à propos du Grand Paris express, dont les différentes opérations de travaux tiennent la montre.

« En 25 ans de carrière, je n’ai jamais vu un tel respect du calendrier », confiait Jérôme Stubler, président de Vinci construction. © Jgp

« Le monde observe de quelle façon nous sommes organisés pour bâtir le Grand Paris « , poursuivait le président de Vinci construction. Ce dernier vantait également les mérites d’une hydrofraise gripper, récente invention de Soletanche Bachy, – inventeur il y a un demi-siècle de l’hydrofraise -, nouvelle machine XXL qui permet des gains de temps de 30 à 40 % avec des niveaux de vibrations inférieurs.

Tout au long de la soirée, des animations et des performances artistiques ont assuré le spectacle, avec Johan Lorbeer (artiste-performeur), Lionel Pioline (direction d’une équipe de quatre trampolinistes), la French Freerun Family (free-runners), le collectif Yes We Camp et la fanfare Les Parpaings perdus de l’École spéciale des travaux publics.

Lionel Pioline et son une équipe de 4 trampolinistes. © Jgp

La fanfare Les Parpaings perdus de l’École spéciale des travaux publics.© Jgp

Un gigot bitume, perpétuant la tradition des fins de chantiers du BTP, était offert à la population. « Nous ne nous attendions pas à tant de monde », confiait José-Manuel Gonçalvès, directeur artistique et culturel de la SGP, qui se félicitait à son tour que la performance artistique accompagne la performance technique et que les habitants y soient pleinement associés.

Un gigot bitume, perpétuant la tradition des fins de chantiers du BTP, était offert à la population. © Jgp

« Nous voulons tout le réseau ! »

« Après le succès des ripages de Champigny et de Fort d’Issy-Vanves-Clamart qui ont mobilisé des centaines de riverains, nous avons souhaité faire de celui de la gare d’Arcueil-Cachan un moment convivial placé sous le signe de la culture. C’est dans cet esprit que nous voulons réussir le Grand Paris express, en associant les populations et futurs usagers à toutes les grandes étapes de sa réalisation », soulignait Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris.

Philippe Yvin, José-Manuel Gonçalvès et Jean-Yves Le Bouillonnec. © Jgp

« Que la main de l’Etat ne tremble pas et soutienne ce projet ! « , a déclaré Jean-Yves Le Bouillonnec à cette occasion. « J’aimerais que les élus nationaux se rendent compte de ce que signifie ce projet, a poursuivi le maire de Cachan, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Nous voulons, nous les banlieusards, disposer du même confort de transport que les Parisiens. Nous voulons tout le réseau !  », poursuivait-il.

Un ripage en fanfare. © Jgp

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