Festival « La ville des terres » plus que quelques jours pour participer

L’association Bellastock avec le CRAterre-ENSAG organisent du 13 au 16 juillet 2017 le 12e festival d’architecture expérimentale sur le thème « La ville des terres ». Il s’agira, à partir des terres issues du chantier de l’écoquartier fluvial de l’Ile-Saint-Denis, de tester des pistes de réemploi des millions de tonnes de déblais générées par le chantier du Grand Paris express. Inscriptions jusqu’au 28 avril.

Spécialisée dans le réemploi des matériaux, l’association Bellastock milite en faveur de la réutilisation des déblais de chantier in situ. Dans ce cadre, l’épineuse question du traitement des millions de tonnes de terres excavées générées par la construction du futur métro automatique est au cœur de ses travaux.

Un atelier de Bellastock. © Clément Guillaume

A la suite de l’appel à projets « Le Grand Paris des déblais » lancé en octobre 2016, Bellastock et le laboratoire CRAterre, spécialiste de la construction en terre à l’Ensa Grenoble, consacrent la 12e édition du festival d’architecture expérimentale à la construction en terre crue. Intitulée « La ville des terres », il se déroulera du 13 au 16 juillet à L’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). « L’objectif est d’offrir, aux étudiants et aux jeunes professionnels des métiers de l’architecture et de la création, un cadre d’expérimentation propice à l’apprentissage et à l’innovation, mais aussi de redécouvrir l’usage de la terre crue », expliquent les organisateurs.

Une usine mobile de briques

Le festival aura lieu sur le site du chantier de l’écoquartier fluvial de L’Ile-Saint-Denis où l’excavation en cours de 36 000 m3 de terres représente un stock considérable de matière potentielle à construire.

Le festival aura lieu sur le site du chantier de l’écoquartier fluvial de L’Ile-Saint-Denis. © Jgp

Les participants, une centaine d’équipes de cinq personnes pouvant candidater jusqu’au 28 avril, devront créer « un paysage temporaire, éphémère et visitable ». « Ce festival est l’occasion pour les participants de se confronter à la matière, d’expérimenter les différentes mises en œuvre du matériau et de démontrer de manière accélérée l’un des intérêts majeurs de la construction en terre : sa capacité à être totalement biodégradable », argue Bellastock. Dès le mois de mai, une usine mobile de briques sera mise en service pour les besoins du festival 2017. Elle fabriquera 5 000 blocs de terre crue comprimée nécessaires à la construction de « la ville des terres » de juillet. Il s’agit ainsi de répondre à l’enjeu de l’utilisation directe de la terre sur site et de la réduction des transports.

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