Centre aquatique olympique : Engie transfère son foncier à la métropole du Grand Paris

Le propriétaire du site où sera implanté l’un des ouvrages majeurs des Jeux olympiques de 2024 a signé le lundi 15 avril 2019 avec le maitre d’ouvrage du projet le protocole fixant les conditions de cession. Une étape majeure pour tenir le calendrier olympique très serré.

Si la signature du protocole le 15 avril 2019 avec Engie a été « un moment de fierté » pour Patrick Ollier, il s’agissait surtout « d’une étape fondamentale du projet puisqu’il sécurise son avancement et les premiers travaux à réaliser pour la métropole », a convenu le président de la métropole du Grand Paris (MGP).

Isabelle Kocher, la directrice générale d’Engie et Patrick Ollier ont signé le 15 avril le protocole actant le transfert du site de la Plaine Saulnier.©JGP

Ainsi, Isabelle Kocher, la directrice générale d’Engie en personne, et Patrick Ollier ont-ils officiellement paraphé le document préalablement adopté par le conseil métropolitain le 11 avril, scellant la mise à disposition du foncier de la Plaine Saulnier où sera construit le futur centre aquatique olympique et le franchissement piéton attenant, l’ensemble étant réalisé sous maitrise d’ouvrage de la MGP.

Ce protocole a pour objet de « définir les conditions opérationnelles et financières de libération du site » par Engie et une préfiguration des conditions de vente de charge foncière à Engie dans la future ZAC Plaine Saulnier, l’énergéticien se positionnant comme « un éventuel co-développeur d’opérations immobilières majoritairement tertiaires ». Le deal prévoit également que la métropole réalise les « importants » travaux de dépollution, Engie apportant de son côté des garanties financières en cas de « situations imprévues ».

Centre de Recherches d’ENGIE à Stains

Cette signature garantit à la MGP que le terrain sera libéré avant le 21 décembre 2019, « conformément aux délais du calendrier olympique », ce qui permettra d’engager les travaux notamment de dépollution dès le début de 2020. Le document garantit par ailleurs qu’Engie « assumera sa part de responsabilité en cas d’aléas tout au long du déroulement du chantier de terrassement et de préfigurer les bases d’un partenariat potentiel pour le développement d’une partie de la ZAC ».

En effet, le projet prévoit non seulement le centre aquatique olympique pérenne qui accueillera les épreuves de plongeon, water-polo et natation artistique, mais également un stade aquatique olympique temporaire où auront lieu les épreuves de natation et de water-polo. Après les JOP, le site deviendra un « véritable quartier de ville » où sont prévus 500 logements, des équipements publics et des commerces.

Isabelle Kocher s’est réjoui que « la collaboration avec les équipes de la métropole ait par ailleurs permis le transfert du Centre de Recherches d’ENGIE à Stains, sur le même territoire ».

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