Paris Ile-de-France capitale économique et EY ont comparé récemment l’attractivité de 44 métropoles dans le monde pour attirer et retenir les talents. La preuve des forces et faiblesses de la région capitale.
1°) Etudiants : Paris dans le top 3. Paris, (i.e. l’Ile-de-France), se classe 3° du classement de Paris Ile-de-France capitale économique –EY sur son attrait pour les étudiants internationaux, qui représentent 2% des 200 millions d’étudiants dans l’enseignement supérieur, derrière Londres et Singapour. « Paris se distingue de ses concurrents immédiats, tous nord-américains, (NY, SF, Boston et LA), sur la vie étudiante, son rayonnement pour les étudiants francophones et le coût des études », analyse l’étude. Avec près de 96782 étudiants en 2013, Paris est la seconde destination mondiale en nombre d’étudiants étrangers, derrière Londres.
2°) Chercheurs : 6° malgré la faiblesse des rémunérations. Outre la faiblesse du traitement des chercheurs, le classement note des freins à la transformation de la recherche en innovation commerciale. Les récentes évolutions et les regroupements des structures d’enseignement et de recherche expliquent la relative bonne place de Paris, de même que le coût de la vie, moins élevé que dans nombre d’autres métropoles mondiales comparables.
Paris – Arc de Triomphe ©Kosala Bandara
3°) Dirigeants économiques : 5° grâce à la diversité de son économie. Malgré le contexte économique et la faible compétitivité des rémunérations, la région capitale est appréciée pour la diversité de son économie, constate l’étude. New York, Tokyo et Londres se classent en tête du palmarès. New York reste la 4° concentration du monde de grands sièges sociaux et Londres est devenue « l’incontestable capitale financière et tertiaire européenne ».
4°) Start-up : Paris 6° par la force de son tissu économique. L’investissement des grands groupes hexagonaux, au siège francilien, sont à ranger au nombre des forces de la région. San Francisco s’impose sans surprise dans ce classement grâce sa domination sur tous les indicateurs de la catégorie « écosystème start-up », relève l’étude. Londres stimule la création, « même si la métropole a moins d’activité en matière de dépôt de brevets que Paris, Stockholm ou Séoul ».
5°) Classes créatives : Paris 3° grâce à son patrimoine culturel et technologique. Mais « son attractivité créative pourrait être dynamisée par un meilleur écosystème entrepreneurial », remarque l’étude de Paris-Ile-de-France capitale économique pour EY. New York est première dans cette catégorie, grâce à son activité culturelle cosmopolite, mais aussi d’un environnement urbain propice aux activités d’avant-garde.
