J.F. Carenco : « Paris-Saclay travaille pour l’avenir de la France »

Le préfet Jean-François Carenco a effectué, le 29 avril 2015, sa première visite sur le plateau de Saclay depuis sa prise de fonction. Aux côtés de Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, le préfet d’Ile-de-France a pu apprécier les résultats du programme d’investissement d’avenir (PIA) dont l’université Paris-Saclay est un des bénéficiaires.

À l’institut des sciences des plantes de Paris-Saclay, situé sur la ZAC du Moulon, Jean-François Carenco et Louis Schweitzer ont été accueillis par les plus hautes sphères du pôle universitaire qu’est devenu Paris-Saclay. Dominique Vernay, président de la fondation de coopération scientifique (FCS) Paris-Saclay, et Jacques Bittoun se sont notamment succédé pour présenter les effets structurants du plan d’investissement d’avenir. À six mois d’une évaluation officielle, l’exercice sonnait comme une répétition.

Fusionner pour atteindre l’excellence

Dominique Vernay, président de la fondation de coopération scientifique de Saclay présente l'Université de Paris-Saclay ©GM

Dominique Vernay, président de la fondation de coopération scientifique de Saclay présente l’Université de Paris-Saclay ©GM

« L’objectif est d’atteindre la classe mondiale, de créer une université à la Cambridge grâce à des établissements qui fédèrent leurs actions », explique Dominique Vernay aux représentants de l’Etat. Pour ce faire, « l’interdisciplinarité est essentielle ». Cette approche est devenue la clef de voute de la structuration des domaines d’étude. Pour appuyer cette thèse, deux responsables de labex, les laboratoires d’excellences bénéficiaires du PIA, se sont succédé pour démontrer l’intérêt de l’interdisciplinarité. Le Labex BASC (biodiversité, agroécosystèmes, société et climat) regroupe par exemple l’étude de la cellule jusqu’à celle du climat et intègre les sciences sociales pour répondre aux plus grands défis sociétaux.

Le PIA comme effet levier

Le plan d’investissement d’avenir intervient dans la création de cette université de demain par un effet de levier. Il permet de mettre en place des programmes structurant par le biais de dotations auxquels de multiples partenaires, établissements d’enseignements comme entreprises, s’associeront. L’université Paris-Saclay est tout à cette image ; 19 établissements d’enseignements supérieurs, parmi les plus prestigieux, s’associent sur le plateau. À leurs côtés viennent s’installer des entreprises comme EDF qui y implantent, notamment, leurs branches de recherche et développement. 950 millions d’euros ont été mobilisés par l’Etat dans le cadre de cette Initiative d’excellence (Idex).

« Une aventure exceptionnelle » selon le préfet

Le préfet d’Ile-de-France est ainsi venu saluer « une aventure exceptionnelle ». « Chacun sur ce plateau est l’avenir de notre pays, a-t-il poursuivi, le défi que je veux porter est que tous se sentent porteur d’excellence. »

La délégation s’est ensuite dirigée vers les locaux du CNRS où elle a été accueillie par son président Alain Fuchs. Celui-ci a ainsi pu présenter l’institut I2BC (Institut de biologie intégrative de la cellule). Le Centre national de la recherche scientifique s’est allié dans ce projet avec l’Université Paris-Sud et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). L’institut est à la fois une opération de structuration d’études scientifiques membre de l’université Paris-Saclay et un projet immobilier de grande ampleur. 17 millions d’euros ont ainsi été nécessaires. Le PIA a contribué à hauteur de 10 % de l’investissement nécessaire à l’équipement.

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