Paris Est Marne & Bois, un « territoire engagé pour la nature »

Le territoire de l’est parisien, qui regroupe 13 communes autour du Bois de Vincennes et le long de la Marne, est le premier EPT de la métropole à « s’engager pour la nature », dans le cadre d’un programme orchestré par le ministère de la Transition écologique.

Pionnier dans l’adoption de son plan climat air énergie territorial (PCAET), plaçant la préservation et l’amélioration de son cadre de vie au premier rang de ses priorités, Paris Est Marne & Bois se lance à présent dans le programme « Territoire engagé pour la nature ». Une démarche pilotée par le ministère de la Transition écologique visant à encourager les bonnes pratiques, afin d’affermir encore les initiatives locales engagées en faveur de la protection des milieux naturels et de la biodiversité.

Olivier Capitanio, président de Paris Est Marne & Bois. © Jgp

Mardi 20 octobre 2020, en milieu d’après-midi, Olivier Capitanio, maire (LR) de Maisons-Alfort et président de Paris Est Marne & bois, entouré d’Olivier Dosne, maire (LR) de Joinville-le-Pont, de Marie-Hélène Magne (Charenton-le-Pont – LR, 7e vice-présidente de l’EPT) et de Virginie Tollard (Joinville-le-Pont – LR, 10e vice-présidente de l’EPT), avait choisi l’Ile Fanac, un écrin de verdure sur la Marne, non loin du bois de Vincennes, pour présenter cette démarche.

Ecologie « non-punitive »

Olivier Capitanio a fait part de son adhésion à une écologie « non-punitive », « qui fédère et suscite des initiatives plutôt que d’édicter des normes ». Le successeur de Jacques J.P. Martin à la tête de Paris Est Marne & bois a cité les travaux entrepris par le territoire pour augmenter la qualité des eaux de la Marne afin de rendre cette dernière baignable en 2024, ainsi que l’action lancée pour convaincre les habitants de l’île Fanac de raccorder leur demeure au réseau d’assainissement collectif. En l’occurrence, l’EPT mène une démarché intégrée, « une maitrise d’ouvrage publique dans le domaine privé », afin de proposer aux riverains concernés de s’occuper de leur raccordement de A à Z, jusqu’à la recherche de financements complémentaires auprès de l’Agence de l’eau Seine Normandie.

« En l’absence de tels outils innovants, on dépense de l’argent public en masse, avec une déperdition importante compte tenu de la faiblesse du nombre d’habitants qui optent spontanément pour un raccordement de leur résidence au réseau collectif », a résumé Olivier Capitanio.

Une politique volontariste en matière de biodéchets

Marie-Hélène Magne, notamment en charge de l’élaboration du PCAET, co-construit avec les 13 communes membres du territoire, a détaillé les différentes mesures prises dans ce cadre. La création d’îlots de fraîcheur ou l’atténuation des pollutions sonores et atmosphériques figurent parmi ces actions, « dans un territoire qui a la chance d’être traversé par la Marne, mais également par l’A4, l’A86 et le boulevard périphérique ». L’EPT a notamment mis en place des partenariats avec AirParif et BruitParif pour agir contre ces nuisances. Paris Est Marne & Bois se distingue également par son volontarisme en matière de collecte des biodéchets ou dans l’accompagnement de ses habitants souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique, en lien avec l’Agence locale de l’énergie et du climat (Alec-MVE).

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