L’essentiel de la semaine du 15 juin en quelques clics

Retrouvez chaque vendredi dans Le Journal du Grand Paris le résumé de la semaine écoulée. Celle qui s’achève a été marquée par de multiples annonces en matière d’aménagement : projets livrés, retardés, abandonnés, mais aussi méthodes d’aménagement à revisiter.

Le deuxième tour des élections municipales s’approche. Anne Hidalgo et David Belliard ont présenté leur projet de « PLU bioclimatique ». De son côté, Georges Siffredi vient d’être élu président de l’établissement interdépartemental Yvelines/ Hauts-de-Seine.

Le projet de modernisation de la gare d’Austerlitz.©DFA – AZC – TVK – Inspace – Henke Schreieck

Côté aménagement, un immeuble vient d’être livré dans le quartier en plein aménagement de Bruneseau à Paris (13e arr.), et l’enquête publique s’ouvre pour la modernisation de la gare d’Austerlitz.

En revanche, Jean-Louis Missika prévoit que la rénovation de la gare du Nord ne sera pas achevée d’ici aux JOP de 2024. Autre projet sur la sellette : le Village vertical, lauréat de la première édition d’Inventons la métropole du Grand Paris, est abandonné à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Les aménagements se feront, à l’avenir, selon d’autres prémisses. En suivant les principes de l’économie circulaire notamment. Mais encore s’agit-il de mettre en place des plateformes pour favoriser la réutilisation des matériaux de construction, remarque l’Apur. L’ORF souligne de son côté la nécessaire mutation du foncier commercial en Ile-de-France tandis que l’Anru veut favoriser l’agriculture urbaine dans les quartiers. Sur L’Ile-Saint-Denis, les premiers permis de construire du projet de la ZAC de l’Eco Quartier Fluvial aménagé par la SEM Plaine Commune Développement et qui hébergera une partie du futur village des athlètes ont été déposés le 10 et le 19 juin, conformément au calendrier prévu pour organiser les Jeux en 2024.

Les remises en cause suscitées par la crise sanitaire se poursuivent. Ainsi, estime Jean-Christophe Fromantin, le maire de Neuilly-sur-Seine, “le mouvement vers les bassins de vie à plus faible densité est lancé” ; et, après la mise en place d’aménagements transitoires dans l’urgence, s’engage une discussion de fond pour savoir comment remettre le piéton au centre des aménagements.

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