Depuis quatre ans, Enedis accompagne le festival Rock en Seine qui se tient au parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) en raccordant plusieurs usages sur le réseau public de distribution d’électricité.
Cette année, pour l’édition qui se tient du 21 au 25 août, plus de 80 % des usages et besoins du festival sont directement raccordés dont les scènes Cascade, Firestone et Bosquet. Celles-ci, un peu moins consommatrices, permettent d’assurer la transition, des groupes électrogènes étant toujours présents pour rassurer les organisateurs et sécuriser l’événement.
« Ce partenariat témoigne d’une volonté commune de décarboner l’événementiel », insiste Marc Fleury, directeur territorial d’Enedis des Yvelines. L’énergéticien accompagne ainsi le festival Rock en Seine en raccordant progressivement une proportion croissante de ses installations au réseau électrique. « Un engagement qui nous permet de réduire le recours aux groupes électrogènes que nous utilisons depuis le début de l’événement, il y a plus de 20 ans », rappelle Nicolas Champion, directeur technique du festival Rock en Seine. « L’atout du réseau électrique est de combiner une puissance importante, un bilan carbone très faible et une très grande fiabilité ».
« Notre histoire avec Enedis est loin d’être achevée, nous avons pour objectif de raccorder 100 % de nos usages au réseau électrique », précise Nicolas Champion. Le directeur technique reste prudent malgré tout, et indique vouloir procéder étapes par étapes. « Nous espérons raccorder la scène 2 sur le réseau l’année prochaine », annonce le directeur. Mais le festival souhaite conserver des solutions de repli et étudier toutes les possibilités, grâce à ce partenariat.
Si le raccordement des scènes d’un festival au réseau électrique se développe de plus en plus, il demeure aujourd’hui encore assez rare dans le monde de l’évènementiel. En choisissant cette solution « branchée », les organisateurs du festival Rock en Seine veulent faire bénéficier leurs festivaliers d’un meilleur bilan carbone. Le choix d’une alimentation électrique via le réseau permet d’allier une sécurisation de l’alimentation électrique – avec un taux de disponibilité de 99,99 % – et un bilan carbone très faible. « Enedis est ravie de pouvoir accompagner le festival Rock en Seine pour la quatrième année consécutive dans ses ambitions de décarbonation », explique le responsable du réseau.
Un festival toujours branché
Ce festival musical qui se veut « en phase avec son temps » à travers ses choix de programmations et de partenariats soucieux de l’inclusion, défenseur de l’environnement, est l’occasion de prouver son engagement. Branché au réseau électrique, il réduit ainsi jusqu’à 90 % de ses émissions de CO₂ par rapport au fonctionnement sur groupes électrogènes diesel. Enedis adapte des infrastructures puissantes et déploie des solutions plus légères de raccordement comme les bornes électriques événementielles pour ces type d’organisation (musique, sport, culturel…). « Ce festival emblématique du département des Hauts-de-Seine constitue une belle opportunité pour nos équipes de mettre en lumière notre savoir-faire et notre engagement à accompagner la transition du secteur événementiel vers des modèles plus responsables », témoigne par ailleurs Sébastien Piètre-Cambacedes, le directeur régional Ile-de-France ouest d’Enedis. D’autres événements, dont la Fête de l’Humanité, qui se tient du 13 au 15 septembre à Brétigny-sur-Orge (Essonne), font partie des prochains événements partenaires.
Enedis avait déjà inauguré la saison des festivals décarbonés avec We love green, qui s’est tenu du 31 mai au 2 juin à Paris. Enedis accompagne l’événement depuis 2018. Plus de 60 % des usages et besoins du festival et de ses visiteurs ont été raccordés au réseau électrique par Enedis : soit l’électrification de la scène électro Lalaland, du foodcourt, des loges artistes et du catering de l’événement.
Equipé de moyens électriques importants (car dimensionnés pour des pics de consommation) d’une puissance de 3,6 MW, le festival avait consommé 53,6 MWh d’électricité du réseau en 2023.
Si We love green fait figure de pionnier, il n’est plus le seul festival aujourd’hui à repenser ses modes d’alimentation électrique.