Du 31 janvier au 2 mars 2022 se déroule l’enquête publique relative au prolongement de la ligne 1 du métro de Château de Vincennes à Val de Fontenay (Val-de-Marne).
La ligne 1 doit être prolongée à l’est, de l’actuel terminus Château de Vincennes à Val de Fontenay, avec trois nouvelles stations : Grands Pêchers à Montreuil (Seine-Saint-Denis), Les Rigollots et Val de Fontenay à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Les 5 km de tracé supplémentaires seront parcourus en 6-7 min. Est prévu un métro toutes les 1’35 en heure de pointe du matin. 95 000 voyageurs quotidiens sont attendus sur le prolongement. Le projet vise à « améliorer l’accès aux pôles économiques et urbains de la région, favoriser le report modal en offrant une alternative fiable et confortable à la voiture et accompagner le développement des territoires traversés ».
Les nouvelles stations « proposeront une offre adaptée de services et de commerces » et disposeront d’accès intégrés dans de nouveaux bâtiments. « Leurs abords offriront des espaces aux piétons et des stationnements pour les vélos », indique Ile-de-France mobilités. Un nouveau centre de dépannage des trains, qui sera localisé à Neuilly-
Plaisance (Seine-Saint-Denis), sur la zone d’activités de La Fontaine du Vaisseau, en limite de Fontenay-sous-Bois, est prévu pour maintenir le parc de rames.
Les maîtres d’ouvrage détaillent les interventions prévues dans le Bois de Vincennes qui font l’objet de contestations. « Les travaux seront organisés de façon à préserver au maximum cet espace naturel protégé », signalent-ils. Si les interventions depuis le sous-sol sont privilégiés, une emprise d’1,4 ha en surface est prévue qui aura un impact sur 0,8 ha de bois et l’alignement d’arbres qui fera l’objet d’un déboisement.
Mise en service à l’horizon 2035
Le calendrier prévoit une déclaration d’utilité publique fin 2022 ou début 2023. Si le protocole de financement est établi l’an prochain, les études pourraient débuter dans la foulée puis les travaux en 2028 pour une mise en service à l’horizon 2035.
Le coût pour les infrastructures est de 1,385 milliard d’euros HT et, pour le matériel roulant, de 104 millions d’euros HT (conditions économiques de 2017). L’Etat, la région Ile-de-France, la Société du Grand Paris, Ile-de-France mobilités, la RATP et les collectivités locales concernées font partie des partenaires du projet.