COP26 : François-Marie Didier (Siaap) porte la voix de l’assainissement francilien

Le président du Siaap François-Marie Didier porte la voix de l’assainissement francilien à la conférence de Glasgow sur les changements climatiques. L’occasion de rappeler les choix industriels et les actions en matière de valorisation et de production énergétique du syndicat interdépartemental.

A l’occasion de la COP26 qui se tient à Glasgow jusqu’au 12 novembre, le Siaap, représenté par son président François-Marie Didier, a porté la voix de l’assainissement francilien lors d’une table ronde du Partenariat français pour l’Eau, consacrée à l’action des services d’eau potable et d’assainissement pour l’atténuation des changements climatiques. « Le Siaap veut être un acteur majeur de la transition énergétique. Nous en avons les moyens notamment grâce à nos choix industriels et nos actions en matière de valorisation et de production énergétique », a notamment déclaré François-Marie Didier.

François-Marie Didier, à la COP26 de Glasgow. © DR

« Le Siaap va aujourd’hui au-delà de son métier d’assainissement. Nous protégeons la biodiversité et le milieu naturel, mais nous sommes aussi un levier majeur de la transition énergétique, a fait valoir François-Marie Didier, conseiller de Paris et de la MGP, élu du 20e arrondissement. C’est pour cela que la voix des acteurs de l’assainissement a aujourd’hui une place centrale dans la lutte contre les changements climatiques. Pour l’agglomération parisienne, c’est une responsabilité et une fierté de notre service public et de ses 1 700 agents ».

Valorisation des boues d’épuration

Le Siaap, acteur central de l’assainissement pour l’agglomération parisienne et ses 9 millions d’habitants, est devenu ces dernières années un intervenant régulier des conférences pour le climat dans le cadre de sa politique de relations internationales et de coopération décentralisée. Pour mémoire, le syndicat intercommunal traite 2,4 millions de m3 d’eaux usées par jour grâce à l’activité de ses six usines d’épuration. Il pilote le premier système d’assainissement d’Europe. « Son engagement à construire depuis 50 ans, par ses choix industriels, un système écologique et de valorisation des eaux usées, permet de réduire l’empreinte carbone de son activité », fait valoir le syndicat.

Ainsi, la valorisation énergétique des boues issues de l’épuration a d’abord permis au Siaap de produire une partie de l’énergie nécessaire à ses propres usines. Aujourd’hui, l’institution a fait le choix de produire du biométhane en vue de son injection dans le réseau public de gaz. Cette énergie produite à l’échelle locale permettra ainsi le chauffage de logements privés ou bien encore d’équipements collectifs.

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