Les deux jeunes promoteurs sont en cours de constitution d’un groupement pour le site d’Inventons la métropole « Côté Puces », Porte de Clignancourt. Les repreneurs de France Logis incarnent une nouvelle génération de promoteurs, humanistes et audacieux.
« On sait que nous construisons des espaces où des familles vont vivre et se développer », lance Antoine Missoffe, quand on lui demande ce qui le distingue du promoteur lambda. Le jeune homme a repris France Logis il y a trois ans, avec Antoine Roze. « Nous nous connaissons depuis le lycée et avions toujours eu ce désir entrepreneurial en nous », indique-t-il. Après avoir créé une première structure d’assistance à maîtrise d’ouvrage, Evolucim, Antoine Missoffe et Antoine Roze, qui a passé dix ans au sein d’un groupe national de promotion immobilière comme directeur de programmes puis directeur du développement des grands projets, décident de se lancer en 2015.

« Nous souhaitons entrer dans une seconde phase de notre développement en élargissant nos partenariats initiés avec les collectivités et les aménageurs », indique Antoine Missoffe, de France Logis. © Jgp
France Logis (société de promotion immobilière spécialisée dans la réalisation de logements), créée en 1986, est alors en sommeil. Ils la reprennent et réalisent une levée de fonds en obligations remboursables en actions (ORA). Le principe est simple : les deux comparses ont dix ans pour rembourser le capital emprunté, avec des taux d’intérêt qui vont croissant au fil du temps.
Le challenge est de taille. En septembre, soit trois ans après la création de leur structure, ils inaugureront leur première réalisation sortie de terre : 22 logements à Vanves, face au Parc des expositions de la Porte de Versailles en pleine métamorphose. Un ensemble dessiné par les jeunes architectes de WAW, qui va du studio au quatre pièces et dont les derniers étages disposent d’un roof-top avec vue imprenable sur la tour Eiffel.
Espace partagé à Colombes
Plusieurs projets de France Logis vont voir le jour dans les mois qui viennent. Un programme dans le 17° arrondissement de Paris, rue Baron, également doté de terrasses et d’une façade contemporaine avec sa structure métallique apparente.
A Colombes, France Logis livrera prochainement un immeuble comportant un espace partagé, dédié à l’agriculture urbaine, « plus destiné aux enfants qu’aux parents, à des fins pédagogiques, mais aussi pour permettre aux résidents de développer des liens ».

A Colombes, France Logis livrera prochainement un immeuble comportant un espace partagé, dédié à l’agriculture urbaine. © France Logis

En septembre, soit trois ans après la création de leur structure, France Logis inaugurera sa première réalisation sortie de terre : 22 logements à Vanves, face au Parc des expositions de la Porte de Versailles en pleine métamorphose.
Les deux associés mettent en avant « l’attention portée, à la qualité de vie au sein de [leurs] logements avec une habitabilité adaptée aux nouveaux modes de vie, à imaginer des opérations respectueuses de l’environnement et de l’urbanisme ainsi qu’à une veille permanente des évolutions technologiques et des modes d’habiter ».
Leur ambition, sans doute, constitue aussi une de leurs marques de fabrique. Ils évoquent leur sens de l’écoute – des élus comme de leurs futurs clients – et une volonté « d’entrer dans une seconde phase de leur développement en souhaitant élargir les partenariats initiés avec les collectivités et les aménageurs ».
Montrer leur savoir-faire
Trois ans après la reprise de France Logis, Antoine Missoffe et Antoine Roze sont en train de constituer un groupement pour répondre à « Côté puces », le site d’ »Inventons la métropole du Grand Paris 2″ situé Porte de Clignancourt.
« Nous voulons aller davantage vers ces appels d’offres, ces appels à manifestations d’intérêt, afin d’avoir l’opportunité de montrer notre savoir-faire et notre expérience dans la réalisation de programmes de qualité, durables et innovants, mais aussi parce que l’offre financière ne constitue pas le seul critère de choix des jurys qui les composent », souligne Antoine Missoffe.