La crise sanitaire devrait peu affecter le développement de Val-de-Fontenay, estime le maire (PCF) de la ville du Val-de-Marne.
L’inauguration est prévue fin novembre, ou tout début décembre : les bâtiments en bois et verre du projet « Sakura », dessinés par l’architecte Marcelo Joulia, de Naço architecture, accueilleront bientôt quelque milliers de collaborateurs de la Société générale, à proximité immédiate de la gare RER de Val-de-Fontenay, à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de la ville, l’achèvement du chantier est un élément de réassurance sur la poursuite du développement du quartier, devenu, au fil des ans, le principal pôle économique de l’est parisien.
« Nous bénéficions de notre situation privilégiée, à l’intersection des RER A et E et bientôt de la ligne 15 du Grand Paris express. Elle attire les entreprises venues du centre et de l’ouest francilien, mais incite également celles déjà présentes à l’est à regrouper leurs activités chez nous. C’est ce qu’a fait, récemment, BPI France ».
Toutefois, l’édile note un changement de conception des entreprises. « Avec la généralisation probable de deux jours de télétravail par semaine, il est évident qu’elles auront un peu moins de besoins de mètres carrés. En revanche, elles demandent désormais d’importants espaces extérieurs dans leur projet et s’intéressent au cadre de vie de leurs collaborateurs, ce qui n’entrait auparavant pas du tout dans leurs préoccupations ». Végétaliser un peu plus le quartier de gare, très minéralisé, fait du reste partie des priorités de Jean-Philippe Gautrais.
Piétonisation
Le maire mène, par ailleurs, plusieurs expériences de piétonisation dans différents quartiers de sa ville. Deux sont actuellement en cours, l’un près d’une école, l’autre concerne une portion d’une rue commerçante. Trois autres quartiers seront concernés d’ici à la fin de l’année 2021.
« Il ne s’agit pas d’interdire la voiture, mais de changer le regard sur l’espace public », explique l’élu, qui entend profiter de ces expérimentations pour repenser le mobilier urbain et installer bancs et terrains de jeux. Mais aussi pour « débitumer » et végétaliser. Ces initiatives n’ont toutefois pas seulement un intérêt écologique : « certaines, menées dans des rues commerçantes, se font en lien avec notre volonté de revitaliser nos polarités commerciales », explique-t-il. La commune devrait du reste lancer en fin d’année 2021 une concertation sur un nouveau plan de déplacement.