Le conseil d’administration de l’Etablissement public interdépartemental Yvelines/Hauts-de-Seine (EPI 78/92), composé des conseillers départementaux des deux assemblées et présidé par Patrick Devedjian, s’est réuni le 2 juin 2017 à Jouy-en-Josas. L’occasion de faire le point sur les dossiers partagés par les deux départements.
Les élus ont notamment approuvé à cette occasion le rapport relatif à l’activité des services de l’EPI 78/92. « L’année 2016 a été marquée par la concrétisation des engagements pris pour favoriser l’efficacité des politiques publiques au plus près des besoins des territoires », fait valoir l’établissement public interdépartemental (EPI).

Conseil d’administration de l’Etablissement public interdépartemental mis en place par les Yvelines et les Hauts-de-Seine, vendredi 2 juin 2017, à Jouy-en-Josas. © CD92/Olivier Ravoire
L’EPI met en avant notamment la création des services interdépartementaux de l’archéologie préventive (cinq chantiers engagés depuis 2016), de l’adoption, et d’entretien et d’exploitation du réseau routier départemental (1 915 km de routes départementales).
Fusion des SEM d’aménagement
« En 2016, 24 nouvelles commandes et 11 contrats d’études en cours ont été comptabilisés », font également valoir les dirigeants de l’EPI. Parmi les premières grandes opérations de Citallios, la transformation du parc d’affaires situé à Asnières en bord de Seine et celle de la ZAC Rouget-de-Lisle à Poissy dans les Yvelines sont citées.
L’EPI a procédé également à la création d’un conseil de développement durable interdépartemental destiné à éclairer les futures politiques territoriales. Des groupements de commande ont également été constitués, « qui ont pour avantage principal de faciliter la mutualisation des procédures de marchés et de contribuer à la réalisation d’économies d’échelle sur les achats ». « La massification permet de réaliser des économies sur les prix grâce à l’augmentation du volume d’achat (le gain d’ores et déjà mesuré est d’environ 30 % en 2016/2017) », souligne l’EPI.
A noter également le lancement par les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines, avec l’Agence régionale de santé, de l’avis d’appel à projets de la plateforme d’établissements et de services pour pallier le déficit de capacité d’accueil d’adultes en situation de handicap psychique ou d’autisme.
Tourisme
Le conseil d’administration de l’EPI a également été l’occasion d’une présentation de la stratégie de développement touristique interdépartementale Yvelines/Hauts-de-Seine. « Les deux Départements apportent la contribution de l’ouest francilien au schéma régional de développement du tourisme et des loisirs en Ile-de-France (2017-2021) en cours d’élaboration. Ils agiront ensemble en faveur de la réalisation de sept enjeux stratégiques et huit axes de travail », fait valoir l’EPI.
Ainsi, les deux conseils départementaux mettront chacun en œuvre les moyens humains et financiers nécessaires pour mettre la Seine et ses berges en tourisme et renforcer le tourisme culturel.
Il s’agit également de :
- Conforter l’ouest parisien comme la destination « affaires » incontournable du Grand Paris,
- Accompagner le développement hôtelier,
- Structurer l’offre nature et rurale,
- Impliquer les habitants et les acteurs locaux dans le tourisme collaboratif,
- Accompagner l’employabilité dans le tourisme,
- Promouvoir l’offre touristique de l’ouest parisien.
Pour ce faire, trois niveaux de gouvernance seront mis en place : la commission « développement économique, tourisme » de l’EPI, qui veillera régulièrement au respect des orientations stratégiques, un comité consultatif des professionnels Hauts-de-Seine/Yvelines qui pourra se réunir annuellement en séance plénière et régulièrement en commissions thématiques, et un comité technique réunissant la mission tourisme du Département des Yvelines et l’unité tourisme du Département des Hauts-de-Seine, pouvant être élargi à d’autres services départementaux selon les thématiques abordées et qui suivra au quotidien la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie interdépartementale.

« Nous devons aller chercher les publics les plus éloignés de la culture, car la culture apprend à penser par soi-même et donc à être libre », avait souligné l’ancien ministre des Libertés locales lors des voeux communs des deux départements, en janvier dernier.
« Tous ces dispositifs sont mis en place sans aucune dépense supplémentaire pour le contribuable puisque les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines mettent à disposition les moyens des services des deux collectivités », souligne l’EPI.