Le candidat Agir aux municipales à Paris a révélé, le 8 janvier 2020, une lettre adressée à Benjamin Griveaux et à Cédric Villani afin de se rencontrer « pour construire le rassemblement dont Paris a besoin ».

Pour Pierre-Yves Bournazel, il existe un « paradoxe parisien ». Alors qu’il considère qu’Anne Hidalgo est une « maire impopulaire » et que les habitants sont « majoritairement mécontents », « la perspective de sa réélection [serait] solidement ancrée dans les esprits ». L’explication provient, selon lui, de « l’atomisation du paysage politique face à la maire actuelle » qui ferait « mécaniquement son jeu ».

Pierre-Yves Bournazel souhaite « poser enfin sur la table les sujets de fond en espérant que puisse en découler une solution unitaire [qui] aurait au moins le mérite de la nouveauté ». © JGP

« Renoncer à tout postulat individuel »

Il a choisi de persévérer dans cette voie en lançant un appel à deux autres candidats à la mairie de Paris : Benjamin Griveaux et Cédric Villani. « Voyons-nous dans les prochains jours », propose-t-il.

Je ne sous-estime ni les tensions personnelles, ni même les agacements que peut faire surgir l’intensité d’une campagne. Mais ce qui est en jeu dépasse tout cela. Avoir la clairvoyance de mettre ces considérations au plus profond de sa poche, pour privilégier un échange loyal, serait faire oeuvre utile, écrit Pierre-Yves Bournazel.

Ce dernier souhaite ainsi « poser enfin sur la table les sujets de fond en espérant que puisse en découler une solution unitaire [qui] aurait au moins le mérite de la nouveauté ». Le conseiller de Paris veut en effet « faire – vraiment – bouger les lignes » et « renoncer à tout postulat individuel » afin « d’y substituer une méthode dédiée au contenu »